Les explications de Baba Ahmed

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Le ministre de l’Education nationale, M. Abdelatif Baba Ahmed, est revenu, hier à Tizi-Ouzou, sur le manque d’enseignants de Tamazight, qualifiés, au niveau des différents établissements scolaires du pays.

Un manque qu’il a d’ailleurs mis en avant pour expliquer la non généralisation de l’enseignement de la langue amazighe au niveau national. Lors de sa virée, hier, dans la ville des Genêts, le ministre a donné le coup d’envoi de l’examen de cinquième année pour tout le territoire national. Accompagné d’une délégation officielle, dont le premier magistrat de la wilaya, M. Abdelkader Bouazghi, du président de l’assemblée populaire de wilaya, M. Hocine Haroun, et de plusieurs élus et représentants de la société civile, il s‘est rendu, dans un premier temps au niveau de l’école primaire Saliha Ouatiki, où il a procédé à l’ouverture des paquets contenant les sujets d’examen de la langue arabe. La visite, d’hier, été aussi l’occasion pour le ministre de l’Education de répondre à certaines questions concernant les problèmes qui secouent son secteur. C’est le cas, notamment, de l’enseignement de Tamazight au niveau national, assuré pratiquent qu’au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui dispose, d’ailleurs, d’après Baba Ahmed, d’une moyenne «d’un enseignant qualifié par établissement scolaire». La question de la généralisation de Tamazight au niveau national dépend, d’après l’hôte de la wilaya «du nombre d’enseignants qualifiés pour remplir cette tâche». 

Les résultats de la 5ème communiqués prochainement sur Internet 

Il a aussi affirmé la volonté du ministère à passer le cap de la généralisation, en signalant, néanmoins, que son département ne dispose pas, pour le moment, de moyens nécessaires, rappelant le peu d’enseignants qualifiés disponibles. Pour lui, les choses doivent se faire «de façon progressive«.  Par ailleurs, lors d’un point de presse tenu au niveau de l’école primaire Hammoutène de la ville de Tizi-Ouzou, seconde halte de sa visite, Baba Ahmed a salué le geste des syndicats qui ont annulé la grève qu’ils prévoyaient « afin de permettre un bon déroulement des examens de fin d’année et éviter une quelconque perturbation ».  Le ministre expliquera aussi que « les discussions entre le ministère de l’Education et les syndicats des enseignants se poursuivent toujours dans le but de trouver les solutions adéquates ». Sur le registre relatif aux réformes du système éducatif, il parlera de 450 points qui vont être discutés par la commission mise en place à partir de la mi-juillet. Des réformes seront, par la suite, « appliquées dès la rentrée scolaire prochaine ». Il ajoutera qu’au bout d’une année, toutes les réformes décidées vont être appliqués, citant, notamment, celles relatives aux manuels scolaires, n’écartant pas un certain remaniement à ce niveau là. Le ministre de l’Education nationale a aussi tenu à faire part que les résultats de l’examen de 5èmeseront rendus publics sur Internet, signalant qu’il s’agit là d’une première, contrairement aux autres examens pour lesquels cette pratique est en cours depuis quelques années déjà.   Pour faire le tour de toutes les question relatives à son département, il fera savoir lors de la conférence de presse que le système de «Fiches de synthèse« pour le rachat à l’examen du baccalauréat sera rétabli. Chose qui permettra un taux plus important de réussite à l’examen. Même si à ce niveau là la wilaya de Tizi-Ouzou n’a pas trop à se plaindre, étant donné qu’elle se classe chaque année parmi les premières wilayas en termes de taux de réussite. Dans les différents examens. C’est d’ailleurs la remarque faite par le ministre, hier, lors de sa visite au niveau de la wilaya, où il a rappelé les exploits de la wilaya, « qui atteint à chaque fois plus de 95% du taux de réussite », notamment pour ce qui est du baccalauréat, un examen qui est, pour rappel, prévu cette année pour le 2 juin prochain et qui sera, une semaine après, soit le 9 juin, par le BEM.                    

Tassadit Ch.

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