Alors qu’un lycée est en phase de réalisation à Bouhamza, des voix s’élèvent pour réclamer l’implantation d’un CFPA dans la municipalité. « Nous somme contents s’agissant de la réalisation d’un lycée dans notre commune qui va accueillir nos lycéens, mais au même temps nous réclamons la réalisation d’un CFPA pour accueillir ceux qui ne réussissent pas à l’école», dira Mohamed, un père de famille. « La création d’un centre de formation est plus que nécessaire pour les jeunes de la municipalité. Ça va leur permettre d’apprendre un métier qui permettra leur insertion dans la vie professionnelle», ajoutera notre interlocuteur. Les citoyens de Bouhamza, qui réclament la construction d’un CFPA au profit de la masse juvénile, sont prêts à céder un terrain devant servir d’assiette foncière pour son implantation. Il est à signaler qu’une annexe (section détachée) du CFPA de Béni Maouche, lancée provisoirement fin 1999 à Bouhamza, enregistre, chaque année, un nombre important de stagiaires. Malgré les résultats forts encourageants obtenus, cette section détachée est loin de répondre à la demande tant en qualité qu’en quantité. Les formateurs ont été recrutés dans le cadre de l’emploi de jeunes d’où une instabilité de l’encadrement. A cela s’ajoutent les moyens insuffisants dont dispose cette section et le nombre insignifiant d’offres de formation. Les résultats obtenus par cette section dès les premières années ainsi que le niveau important de l’affluence des candidats auraient dû entraîner la concrétisation de la promesse des autorités locales consistant en l’inscription d’un CFPA au profit de la commune. « Pour offrir à nos jeunes une qualification professionnelle à même de les aider à s’insérer socialement et en vue de les prémunir contre les menaces des différents fléaux sociaux, on a saisi les autorités de wilaya, mais, à présent, malgré l’urgence que revêt cette préoccupation, rien ne nous a été accordé», nous dira un responsable communal.
Keddouh M. S.