La commune d’Ain-Bessam, située à 20 kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, souffre ces dernières années du manque de foncier, véritable obstacle dans la réalisation des projets d’utilités publiques. Dans cette commune, il y a deux catégories de terrain. Près de 70% de terres sont classés terrains agricoles, protégés et gérés par la direction de la ferme agricole « Haïcheur », et le reste, déjà construit, appartient au privé. « C’est simple à constater, toutes les parcelles de terrain vierges ont été utilisées ces dernières années dans la construction du bâtiment. Actuellement et avec l’inscription récente des projets des 600 et 100 logements, aucune assiette n’est disponible pour lancer d’autres projets. Pareil pour l’activité économique dans la région, qui est réduite au petit commerce exerçant pour la plupart dans le chef-lieu. Faute de terrain aucun programme de logement, toutes formules confondues, ne sera inscrit pour l’année prochaine », nous dira un élu de l’actuel exécutif communal. Selon ce dernier, plusieurs projets d’utilités publiques, n’ont pu être lancé qu’après l’aval du ministère de l’agriculture, qui a cédé une dizaine de parcelles de terrain pour leur réalisation. Excepté bien sûr les projets d’utilité publique, entre autres, les établissements scolaires, les bureaux de poste et les centres de santé le ministère de l’agriculture ne peut, en aucun cas, céder des parcelles de son patrimoine. « A défaut d’assiette foncière, nous avons décidé de lancer le nouveau projet des 50 locaux commerciaux, sur deux assiettes de terrain situées à l’intérieur de deux quartiers du chef-lieu. Des assiettes qui ne sont rien d’autre, que des espaces verts et des aires de jeux pour enfants ! », Continue notre interlocuteur. Pour combler le déficit, les élus de l’APC d’Ain-Bessem ont lancé un appel aux autorités compétentes pour leur céder quelques terrains afin de développer et attirer les investisseurs potentiels. « Notre commune connaît ces dernières années, une montée démographique considérable, mais malheureusement la construction de logements ne suit pas, pareille pour le marché de l’emploi et les investissements. Les responsables concernés doivent réagir et nous aider dans notre quête ! », Conclut le même responsable.
Oussama. K.
