La fièvre électorale gagne les candidats

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Il ne reste plus que deux jours devant les huit postulants à la magistrature locale pour la clôture officielle de la campagne de vote. En effet, ces derniers ont intensifié leurs sorties, au point où deux ou trois candidats se retrouvent au même endroit et à la même heure, durant la même journée. Autre chose, de part leurs plannings très chargés, certaines localités ont été visitées à plusieurs reprises et les mêmes discours, ou presque, ont été prêchés aux résidants. C’est dire toute la panique et la fièvre électorale ayant atteint tous les candidats. D’ailleurs, les accusations et les critiques d’autrui sont très fréquentes dans leurs discours, ces derniers jours.D’autres part, certains candidats n’ont trouvé rien de mieux que d’exiger une majorité absolue à la future assemblée pour pouvoir honorer leurs engagements tenus envers les citoyens, car selon eux, toute cohabitation entre les huit listes en compétition est quasiment impossible, et elle risque d’être avortée dès les premiers mois. Cette majorité exigée vaut (6) sièges parmi les onze (11) disponibles.Connaissant le nombre d’électeurs officiellement inscrits et qui est de 14 328, pour une commune de 23 000 habitants, pour qu’un candidat décroche ces six (6) sièges, il lui faut exactement 11 117 voix, si bien sûr le taux de participation atteint 100%, soit 1853 voix par siège. Dans le cas où le taux de participation serait faible, le siège vaudra moins de voix, et c’est tous les candidats qui auront leur part du gâteau. S’agit-il d’une simple ruse électorale ou d’un leurre visant à tromper leurs concurrents ? De toute façon, c’est tout le monde qui doit subir la justice des urnes, en cette fin de semaine. Que les mieux aptes, les plus compétents, sincères et intègres soient les bienvenus. C’est le souhait des citoyens ici à M’chedallah. “A ce stade d’élection, moi je dirai qu’il faut choisir des personnes qui vont travailler pour les intérêts de la région et non pour les sigles d’une telle ou telle formation, ou autres”, nous dira un citoyen, très conscient.

Farid A.

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