Les travaux de bitumage enfin lancés

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Si au niveau de la piste allant de Tamda Ali, sur la RN25, jusqu’à Ath Ouméziane, les travaux avançaient bien, il n’en était pas de même pour la piste reliant les quartiers d’Ath Abdellah, d’Imravdhène et des hameaux environnants au centre du village Ighil Ikharvène. Effectivement, cette piste, ouverte depuis plus de cinq ans, attend toujours cette opération tant attendue par ces villageois qui consiste en son bitumage sur une distance de plus de 3000ml. Après l’intervention des autorités locales et à la grande joie des habitants de ces quartiers, l’entreprise détentrice de ce marché a repris les travaux. Actuellement, l’opération est au stade de la pose du tuf. « Il faut d’abord arranger les endroits mal compactés avant de passer au bitumage. Cette période est la plus propice pour ce genre de travaux. Nous souhaitons que les travaux soient faits dans les normes. Tous ces quartiers seront ainsi désenclavés », nous confiera une source proche de ce projet.  » C’est peut être l’opposition d’une personne, qui a fermé cette route plusieurs fois, qui a été à l’origine du retard, mais maintenant, nous pensons que c’est fini. Ce problème sera réglé définitivement », nous dira un membre du comité du village. Il faut dire que ce village a bénéficié durant cette dernière décennie de plusieurs opérations dans le cadre de l’amélioration du réseau routier. On citera le bitumage vers Ath Ouméziane, vers Iâzavène et les chemins bétonnés à Ihmitouchène et Idemichène. Pratiquement, tous les accès sont praticables, à l’exception de celui menant vers Izaâvadhène qui, lui aussi, est en attente d’être bitumé. Dans ce village de 5000 habitants, qui s’étend sur une grande superficie, il est attendu que des pistes agricoles soient ouvertes. « Nous avons obtenu plusieurs projets d’ouverture de pistes. D’ailleurs, il y a eu des sorties sur le terrain avec les services concernés. Il a été procédé à des tracés, mais depuis, rien n’est encore fait. L’importance de ces pistes n’est pas à démontrer, non seulement ça va revaloriser nos terres, mais aussi servir aux interventions des pompiers, en cas de feux de forêts. Si des centaines d’oliviers avaient été décimées, ces dernières années, c’est en partie à cause de l’inexistence de ces accès », ajoutera à ce sujet un ex membre du comité Tadukli de ce village.            

 A. O. 

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