L’Union sportive des arts martiaux de Kabylie (USAMK) a célébré à El Kseur, la journée internationale de l’enfant. Un rendez-vous pour lequel plusieurs festivités ont été organisées pour les enfants pratiquant le judo, clôturées par une collation où régnait une ambiance de joie comme en a témoigné maître Ouaret dit cheikh Saddek, fondateur du club de judo à El Kseur et formateur de plusieurs champions au niveau national et international : « Je fais de mon mieux pour donner aux enfants tout ce que je n’ai pas pu avoir durant mon enfance. Nous avons fait tout notre possible pour les distraire et les réjouir, en présence de leurs parents. Les familles ont partagé avec nous une journée de joie et de fête. Durant mes 39 ans de travail en tant qu’éducateur, je n’ai jamais cessé d’apprendre à mes enfants le goût de l’effort, je me suis toujours intéressé à l’enfance, car toute bonne éducation physique doit commencer tôt. J’ai essayé de leur inculquer les vertus du sport, puisque celui-ci est la meilleure école pour former les personnes. La discipline, l’engagement et le goût de l’effort et de la persévérance sont des qualités qui forgent le caractère. C’est ainsi que le judo d’El Kseur a acquis une envergure nationale et internationale ». Ce fervent défenseur du judo ne pense d’ailleurs toujours pas à sa retraite malgré plusieurs décennies passées sur le tatami comme il nous l’a affirmé : « ce n’est pas que je n’y pense pas, mais quoi faire d’autre moi qui ne connais que le kimono ». L’homme qui a inculqué les bases du judo à plusieurs champions, à l’image de Soraya Haddad et Mohamed Bouheddou, rêve toujours d’avoir une salle digne de ce nom : « Mon souhait est d’avoir une assiette de terrain pour construire une salle très bien équipée.La formation des athlètes et des futurs formateurs en serait le principal objectif. Mes remerciements vont au journal La Dépêche de Kabylie et à tous ceux qui m’ont aidé à organiser ces festivités ».
Z..H.