Comme annoncé pour l’après-midi d’hier, c’est vers 14h que le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) a fait son apparition à la salle bleue de Béjaïa pour animer le dernier meeting de son parti, le FLN.Un meeting qui coïncide avec la clôture de la campagne électorale des élections partielles en Kabylie, prévues jeudi prochain.Reçu par les responsables locaux du parti, au rythme d’une zorna devenue depuis quelques temps le tube préféré du FLN de Béjaïa.Après l’hymne national, Abdelkader Bouhloul, cadre à la mouhafada de Béjaïa ouvre le bal en présentant la tête de liste venu “pour appliquer le programme du FLN”, dira l’interlocuteur.Et comme pour convaincre les militants de son parti, l’orateur dira : “Ce candidat est notre espoir et ce sera lui qui sortira Béjaïa de l’état dans lequel elle se trouve.”La parole est ensuite donnée à Amar Saïdani qui, bien évidemment reviendra sur le passé de Béjaïa qui a été “la ville des civilisations de l’histoire, des savants et des combattants”. Ce préambule sera suivi par l’allocution du 3e homme de l’Etat pour dire, non sans s’attaquer aux ex-indus élus, que ces derniers n’ont “rien fait depuis 4 années et d’ajouter : “J’ai trouvé des gens sous des tentes, des routes déformées, des herbes sauvages et des ordures partout”, dira l’orateur en précisant qu’il n’était pas venu à Béjaïa chercher des voix puisque son parti est majoritaire partout, mais “nous sommes venus avec un programme pour cette wilaya dans l’intérêt des citoyens dira-t-il et pour les zones déshéritées”. En outre, Amar Saïdani promet que si l’équipe du FLN “réussie dans cette élection, il y aura beaucoup de projets pour eux et nous allons les aider car nous sommes le pouvoir et nous ne sommes pas le contre.. pouvoir”, lance Saïdani à son auditoire.Faut-il le signaler, la tête de liste du FLN à la commune de Béjaïa n’a pas été bavard et c’est contenté d’applaudir les intervenants. Quant au tête de liste pour l’APW, ce dernier n’était pas à la tribune.Amar Saïdani a-t-il convaincu, les amis de son prédécesseur, Karim Younès, l’avenir nous le dira.
B. Z.
