«Le projet de construction de 1 050 logements à travers dix wilayas du pays, au profit des familles victimes du terrorisme, rencontre plusieurs entraves dont celle ayant trait au manque d’assiettes foncières ». Cette annonce a été faite, jeudi dernier, par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition féminine, Mme Souad Benjaballah. « Le projet en question, auquel a été consacrée une enveloppe de 1 050 millions de DA du fond de solidarité nationale, buttent sur plusieurs entraves », a déclaré la ministre de la Solidarité en réponse à une question d’un membre du Conseil de la Nation réuni en session plénière sous la présidence de M. Abdelkader Bensalah. Il s’agit, selon la même source, du manque d’assiettes foncières, d’insuffisance de l’aide financière et des appels d’offres infructueux. Mme Souad Benjaballah, a indiqué dans ce contexte : « parmi les 10 wilayas concernées par le projet, seule Relizane a pu réaliser son programme de logements, alors que les projets destinés aux wilayas d’Aïn Defla, Saïda, Tébessa, Mascara et Khenchela, ont été réalisés de manière partielle ». En outre, et s’agissant des wilayas de Mila et Tiaret, la ministre de la Solidarité fera savoir : « les projets sont en cours de lancement alors qu’ils n’ont pas encore débuté dans les wilayas de Bordj Bou Arreridj et Constantine ». Elle ajoutera : « les budgets de ces projets ont été prélevés exceptionnellement du Fonds de solidarité nationale qui n’est pas censé financer de tels projets ». Par ailleurs, Mme Souad Benjaballah dira à cet effet : « le financement de tels projets à partir d’aides supplémentaires octroyées par le Fonds de solidarité pour parachever leur réalisation ne manquera pas d’influer négativement sur les capacités du Fonds à s’acquitter de sa mission première qui est de répondre aux besoins des catégories les plus démunies de la société algérienne et de faire face aux situations urgentes générées par des catastrophes naturelles ».
L.O.CH.