Le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) dénonce « l’exclusion, pour la deuxième année exécutive », des enseignants du Sud de l’opération de correction des copies du baccalauréat. « Le syndicat est étonné quant à l’exclusion des enseignants du sud, notamment, ceux des wilayas de Tamanrasset et Adrar, de cette opération pédagogique, dont tous les enseignants ont le droit de bénéficier », lit-on dans le communiqué rendu public par le Snapest, tout en appelant le gouvernement à mettre en place une prime d’indemnité pour les enseignants du sud et ceux des hauts plateaux, et à « respecter les engagements pris en leur faveux ». Par ailleurs, le syndicat n’a pas manqué de mettre l’accent sur, « les dépassements enregistrés lors du déroulement des épreuves du baccalauréat, dont les enseignants encadreurs ont payé les conséquences, pendant les autres se sont désengagés de leur responsabilité », s’est indigné le syndicat. Ce dernier a met en cause le département de Baba Ahmed et les parents d’élèves. «Le ministère de l’Education est le premier responsable de tout ce qui s’est passé car elle est restée indifférente quant à la violence en milieu scolaire », a précisé le communiqué. De ce fait, la même organisation syndicale appelle le département de la tutelle à réviser les textes de loi régissant le déroulement des examens, « afin de mieux protéger les encadreurs et de mettre fin à ces pratiques illégales», a plaidé le Snapest. Celui-ci a fait état d’un rapport détaillé portant sur le déroulement du baccalauréat, qui sera rendu public après la période de correction des copies. Le Snapest appelle la tutelle à concrétiser les revendications du syndicat motionnées dans un PV officiel, où figurent « la médecine professionnelle, les heures supplémentaires et les postes aménagés ».
Samira Saïdj