Plusieurs communications étaient aussi au menu de cette journée, lesquelles ont trait à la violence à l’égard des enfants, à la place de l’enfant dans la société et au rôle des institutions sociales dans la protection de l’enfance.
Dans sa première sortie depuis sa récente création, l’association dénommée ‘’flambeau des jeunes d’Amizour’’ (FJA) a choisi de marquer sa présence par la célébration de la journée africaine de l’enfance, en organisant, samedi dernier, une journée de sensibilisation et d’information sur les droits de l’enfant. Au sommaire du programme tracé avec le concours de l’association Ikhoulaf des enfants victimes de séparations conjugales d’Akbou, une projection d’un film de l’organisation internationale du travail sur la situation des enfants dans le monde. A travers ce court métrage, le FJA voulait mettre en exergue l’exploitation des mineurs dans le milieu de travail, particulièrement en Afrique où l’on enregistré souvent des atrocités et des dépassements subis par ces ‘’petits au corps fragiles’’. Plusieurs communications étaient aussi au menu de cette journée, lesquelles ont trait à la violence à l’égard des enfants, à la place de l’enfant dans la société et au rôle des institutions sociales dans la protection de l’enfance. Au volet psychologique, qui joue un grand rôle dans l’éducation et le développement positif de l’enfant, la parole de l’enfant victime d’acte de violence était le sujet traité par un psychologue clinicien, avant d’ouvrir un débat sur les questions abordées. Il faut cependant préciser que le FJA, un nouveau-né dans le mouvement associatif de la commune d’Amizour, regroupe des jeunes universitaires, à leur tête le président M. Athmane Mehdi, ayant pour objectif, selon ce dernier, « la création d’un cadre de réflexion spécial-jeunes pour une nouvelle vision et une nécessité évidente d’agir pour combattre l’ignorance ».
Nadir Touati

