Les travaux de l'évitement relancés

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C’est l’un des projets des plus attendus, aussi bien par les autorités locales que par les habitants de la ville et des usagers de la route principale de la localité. Il s’agit de l’évitement du centre-ville, dont les travaux ont été lancés en août de l’an dernier. En effet, cet évitement, qui commence au niveau de l’hôpital Krim Belkacem et joint le barrage fixe (gendarmerie- ANP) sur la RN 30 allant vers Boghni, a été la seule solution trouvée par les responsables, qui en ont fait, d’ailleurs, leur cheval de bataille depuis des années, afin de désengorger la ville du nombre important de camions de gros tonnage qui y transitent. Les travaux de ce projet ont été gelés en plusieurs reprises pour diverses raisons. On en citera quelques oppositions de citoyens et l’état délicat du terrain, étant de nature argileuse. Avec le début de cet été l’entreprise a mis le paquet afin d’achever les travaux le plutôt possible. D’ailleurs, il ne suffit que de faire une virée sur les lieux pour voir les engins avancer dans leurs tâches. « En principe, cet évitement sera prêt au début de l’automne », nous confiera une source proche de ce dossier. Et de poursuivre:  » On n’a peur que le bitumage de la chaussée au centre-ville, prévue ces jours-ci, ne serve à rien si cet évitement n’est pas livré. Ce projet d’environ trois kilomètres nous permettra de réorganiser le plan de circulation de la ville. Les embouteillages quotidiens sont générés par les semi-remorques chargés de matériaux de construction arrivant de l’est du pays « . Il faut dire, aussi, qu’avec la délocalisation des deux arrêts de fourgons et de taxis de Boghni et de Frikat en dehors de la ville, le premier face à la foire et le deuxième du côté du CEM Krim Rabah, a contribué à la fluidité de la circulation. D’autres projets d’envergures sont attendus en ce versant sud de la wilaya, notamment cette pénétrante qui traversera le territoire de la région pour joindre l’autoroute Est-Ouest du côté de Djebahia (Bouira), ainsi qu’une liaison ferroviaire qui reste un rêve pour la population.  » Tout le monde souhaite qu’à l’avenir le train sifflera de ce côté-là. C’est un projet auquel toutes les autorités devraient penser, surtout que durant la période coloniale, ce tracé avait déjà été fait. Les gares dites de Maâtkas, de Boghni, du pont Guergour sont des éléments qui illustrent bel et bien que la voie ferroviaire était inscrite pour cette région », nous dira un octogénaire.                                                                    

  A. O.

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