Les rumeurs qui circulent au sujet de la succession d’Amar Oughlis à la présidence du club, prouvent on ne peut mieux que son « départ » est bel et bien consommé et que la page est tournée. Et même si Dda Amar a lui-même déclaré : « Je pars en restant dans le sillage du club », il n’en demeure pas moins que cette succession est ouverte. Plusieurs noms d’enfants du club, potentiels candidats à la présidence, sont colportés ça et là. Il y a eu d’abord Benali, qui s’est rétracté en dernier ressort, et Amalou qui s’est dit adepte d’un directoire, formule rejetée par l’AG. Aujourd’hui on parle de M.Omar Oumbiche, qui, comme les deux premiers cités est un dirigeant qui a toujours répondu présent aux appels du club. Ce dernier, même s’il ne s’est pas encore officiellement déclaré semble avoir les faveurs des membres de l’AG. Il devrait, vraisemblablement formaliser sa candidature, aujourd’hui ou demain avant midi, délai de réflexion qu’il s’est fixé lui-même devant l’assemblée. Même si quelques oppositions peuvent surgir, l’on peut dire que cet homme pourrait gagner la confiance de la majorité des membres de la famille de l’USOA.Amar Oughlis, le président sortant, qui voudrait laisser le club entre de bonnes mains, a lui-même proposé M. Oumbiche, autre preuve qu’il pourrait faire l’unanimité. Ses qualités de cadre dirigeant et d’élu prouvent on ne peut mieux ses qualités managériales, mais aussi ses potentialités à mener le club vers les objectifs tracés.
M. Oumbiche, tout en rassurant sur sa disponibilité a tout de même posé une condition préalable à sa candidature : « Je ne suis pas demandeur, c’est à l’AGE de me désigner. A partir de là j’œuvrerai de toute mes forces pour mener à bien les destinées du club que j’ai servi par le passé», dira t-il.
Le seul souci que devrait craindre le futur président de l’USOA est l’argent. Ce nerf de la guerre qui a fait couler bien des ténors. Sur ce plan, les assurances données par Kamel Oughlis, jusque-là unique pourvoyeur, sont réconfortantes. Ce sponsor qui n’accepte pas de travailler avec un directoire, mise plus sur l’homme, pour peu « qu’il soit honnête, sérieux, et travailleur… », ce sont ses déclarations, étayées par d’autres : « J’aiderai Amizour à fond ! ». Kamel Oughlis sera certes le grand absent de cette assemblée, mais son message fera du baume au cœur de tous les amoureux du club et du maire, qui le saluera du haut de sa tribune. L’USO Amizour dispose d’un encadrement de haut niveau et vise grand. Un grand pas a été fait, et l’on ne peut s’arrêter en si bon chemin.
M. O.
