Le quatrième numéro de la revue de l’association culturelle Amgud intitulée « Tasghunt B’Mgud », est en phase de bouclage. Cette revue, rappelons-le, traite les informations socioculturelles et sportives locales de la région sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Pour ce 4e numéro, des articles sont consacrés au poète Youcef Hadjaz et au chantre kabyle Slimane Azem. Comme à l’accoutumée, les collaborateurs bénévoles de cette revue n’ont pas omis de revenir sur le développement local de la région. Cette foi-ci, l’entretien de Tasghunt B’Mgud est réservé au maire de Ain Zaouïa, M. Merzouk Haddadi, qui revient sur ses premiers mois à la tête de cette assemblée. Une interview qui vient après celle accordée à Didouche Hamou, l’ex maire de Ain Zaouïa et député FFS (APN) et aux ex maires de M’Kira (M. Moh Chérif Fahem) et de Tizi-Gheniff (Djida Mohamed). Il est question, et longuement, d’agriculture, notamment des cultures céréalières. Sachant que ce numéro coïncide avec la saison estivale, il est prévu aussi un long entretien avec le chanteur Si Moh. D’autre part, Karim Larbi, le président de l’association Amgud, réserve un espace à une contribution exclusive du fils de feu Mahfoud Boucebci, assassiné par les hordes terroristes en 1993. Dans cet écrit, le lecteur trouvera le parcours exemplaire du père, du professeur en psychologie et du militant des droits de l’homme et de la démocratie que fut Boucebci. » En dépit du peu de moyens dont nous disposons, nous continuons à éditer cette revue, exclusivement locale, qui a acquis tout de même un certain poids d’autant plus qu’à chaque occasion elle offre aux lecteurs des informations objectives et claires, loin de tout clivage, dans le seul but de les informer sur ce qui se passe dans la région », nous dira M. Karim Larbi à sujet. Notre interlocuteur n’oublie pas, aussi, de nous apprendre qu’en cette fin de la saison sportive, des pages sont prévues pour évoquer le parcours des équipes sportives locales, telles l’E Draâ El-Mizan et l’ES Draâ El-Mizan. Pour conclure, le président d’Amgud estime qu’après l’introduction de quelques pages en arabe, le comité de la rédaction envisage d’inclure d’autres en Tamazight dès la rentrée prochaine. « C’est une revue éditée tous les deux, voire trois mois, selon les moyens et la disponibilité de nos collaborateurs bénévoles, que je n’oublierai pas de remercier pour leur adhésion entière à notre idée de vulgariser tout ce qu’il y a comme informations dans le versant sud de la wilaya », estimera notre interlocuteur.
A. O.