Lancés en 1992 par l’OPGI de la wilaya de Tizi-Ouzou, les 21 logements sociaux implantés à proximité du CEM Mézine Younès d’Iferhounène n’ont pas été attribués à ce jour. Pourtant, beaucoup de citoyens des trois communes rattachées à la daïra d’Iferhounène vivent dans la précarité en matière d’habitat et attendent d’être relogés dans des appartements décents, notamment les sinistrés d’Illiltène et d’Iferhounène. Il y a des cités dont les travaux abandonnées, qui ne nécessitent que de simples réaménagements à travers le territoire de la daïra, à l’instar de la cité des 21 logements qui a été achevée depuis des années et qui n’attend qu’à être affectés aux nécessiteux. Selon le secrétaire général de la daïra, «ces logements saccagés en 2001, lors des événements du printemps noir, ont été réhabilités en 2004, et jusqu’au jour d’aujourd’hui, aucun des 400 postulants éligibles n’en a bénéficié excepté 04 familles victimes du terrorisme, sur décision du wali. Néanmoins, la commission sociale de la daïra, siègera incessamment afin d’étudier ces dossiers, au cas par cas et les attribuera, selon la situation des demandeurs et suivant la procédure en vigueur».
Madjid Aberdache