Le rendement jugé insuffisant

Partager

«La campagne moisson-battage 2013 a été lancée, le 14 juin dernier, avec quatre moissonneuses-batteuses, dont trois dépêchées par la CCLS et une autre appartenant à un privé de la wilaya de Bouira», nous confie M. Lounès Fellahi, chargé de la vulgarisation agricole au niveau de la commune de Frikat, rencontré en marge de la fête nationale du couscous.

Selon notre interlocuteur, pour cette année 2013, pas moins de 531 hectares ont été consacrés  au blé dur, dont 26 pour multiplication, 19 pour le blé tendre alors que 70 hectares sont pour l’orge, soit une superficie totale de 620 hectares. Par ailleurs, alors que jusque 180 hectares ont été moissonnés au cours de la première semaine de cette campagne de moisson-battage, les céréaliculteurs jugent que les rendements sont en deçà de leurs espérances. « Jusqu’à maintenant, et dans certaines parcelles, le rendement est tout juste moyens, à savoir de 18 à 22 quintaux à l’hectare, alors qu’il atteint juste les 25 quintaux en multiplication », nous déclarent nos interlocuteurs dont les récoltes sont immédiatement chargés sur les remorques des camions de la CCLS stationnés à proximité des champs à moissonner. « C’est vrai que ce rendement dépend en grande partie des conditions atmosphériques et de la pluviométrie, mais il y a également la discipline et le respect de l’itinéraire de culture avec les labours en temps opportun, la sélection des semences, l’utilisation des engrais en différentes périodes, l’utilisation des désherbants. Aussi, nous avons également signé un contrat de partenariat avec la BADR pour le financement de la campagne, dans le cadre REFIK, ainsi qu’avec la CCLS qui nous fournit les semences et qui prend toutes nos récoltes à des prix avantageux », nous explique M. Belaïdi, l’un des agriculteurs rencontrés, en ajoutant que pour les frais de campagne, la moissonneuse batteuse est facturée à 3 800 dinars de l’heure, alors que le bottelage revient à 50 dinars l’unité. En outre, il faut savoir que les terres ne sont pas cultivées en céréales, chaque année, car il faut lui donner le temps de se reposer, les cultivateurs profitent pour en faire du fourrage. « Les parcelles sont cultivées en alternance, une année céréales et l’autre en fourrage », tient à nous expliquer M. Lounès Fellahi, avant de nous déclarer que pour cette année, une superficie  de 360 hectares a été consacrée aux différents fourrages, avec 200 ha pour les trèfles, 10 pour la vesce avoine et 120 ha pour l’avoine fourrage.

Essaid. Mouas.

Partager