La connexion internet toujours trop lente

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La connexion Internet dans les chefs-lieux des communes de Souk El Tenine et de Maâtkas est défaillante depuis plusieurs mois. En effet, pour ouvrir sa boite mail, pour envoyer un message ou pour toute autre connexion, il faut avoir beaucoup de patience et le curseur ne fait que tourner dans le vide, les clics deviennent inutiles et aucune page ne s’ouvre. Les internautes en quête d’évasion et de savoir ressortent généralement avec des nerfs à fleur de peau. « Cela fait plus d’une heure que j’essaie d’ouvrir ma boite, mais en vain. Les clics sont inutiles et le curseur ne fait que tourner. Il est temps que les services en charge de ce secteur améliorent les prestations », dira un internaute sortant d’un cybercafé de Souk El Tenine. Le propriétaire des lieux, que nous avons questionné répondra : « La connexion est en effet trop lente, quand elle est disponible. Nous avons interpellé les responsables du secteur au niveau de la wilaya, mais rien n’est fait pour le moment. Nous avons même rédigé une pétition l’année passée que nous leur avons transmise, mais le cauchemar continue ». Un autre propriétaire ajoutera dans le même ordre d’idée : « Les lenteurs et les fréquentes déconnexion font fuir nos clients. C’est notre gagne-pain qui est menacé. Les frais d’abonnement, d’électricité de location et des réparations du matériel nous rendent la vie dure. Avec la fuite des clients nous ne gagnons plus grand-chose. A ce rythme nous allons être contraints de mettre la clé sous le paillasson et penser à ouvrir un fastfood, c’est plus rentable ». A rappeler que dans les villages de Maâtkas et de Souk El Tenine, la téléphonie fixe n’existe pas encore. Les amateurs du Web se rendent dans les chefs-lieux, mais là encore, les prestations sont loin d’être acceptables. Du coup, les jeunes se sentent abandonnés et livrés à eux-mêmes. « Dans notre commune, c’est le désert culturel et sportif. Sans infrastructures de base, les jeunes n’ont que la rue pour trainer et passer leur longues journées creuses », dira un jeune de Maâtkas.            

H. T.

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