Les opérations de cadastrage des terres appartenant aux habitants de la commune de Bouhamza constituent un vrai casse-tête pour les responsables municipaux. En effet, selon ces responsables, ce dossier épineux accuse un retard considérable et le lancement des opérations par les services du Cadastre n’est pas à l’ordre du jour. Cette situation constitue un vrai obstacle pour le lancement de projets d’utilité publique et autres transactions foncières. « De nombreuses contraintes et difficultés entravent les transactions immobilières diverses de nos citoyens, de même que pour les projets d’utilité publique qui seraient levées si la commune était cadastrée », nous dira un citoyen de Bouhamza. Le blocage causé par le retard dans les opérations du cadastre du territoire de la commune n’encourage pas, en effet, le lancement des projets, et les responsables communaux sont confrontés à des difficultés dans l’inscription de projets d’utilité publique pour l’achat et l’acquisition d’assiettes foncières. Chose qui freine énormément le développement de la municipalité de Bouhamza, déjà mal classée en la matière, comparativement aux autres communes de la wilaya de Béjaïa où les opérations de cadastrage ont avancé notamment à Amalou. « Il devient nécessaire, dans l’immédiat, de procéder à cette opération de cadastrage de notre commune, en profitant notamment de la présence de l’équipe spécialisée, laquelle est en mission pour une longue période dans les communes voisines », estime un responsable communal. Les équipes spécialisées en cadastrage ont démarré leurs opérations depuis plus de 2 ans dans les autres régions. Cependant, à Bouhamza, ces opérations sont toujours dans l’attente d’être lancées. Plusieurs citoyens font face à des difficultés dans la vente ou l’achat d’assiettes foncières et attendent depuis belle lurette le cadastrage des terres de leur commune. Ils trouvent des entraves pour l’acquisition des documents administratifs, comme les actes de possession, pour profiter des différents programmes d’habitat et d’aides octroyées par l’Etat.
M. S. Keddouh