Les gardes fous du pont qui enjambe Assif Sidi Aïssa sur la RN5 à quelques 200m à l’est du carrefour d’Ahnif ont été en partie défoncés par un véhicule lourd qui a fini sa course dans le lit de l’oued en emportant avec lui une bonne partie de cet ouvrage de protection, l’année dernière. Les services des travaux publics auxquels incombe l’entretien et les réparations de ce genre d’ouvrage et ceux dont la mission est de garantir la sécurité routière n’ont pas intervenu pour réinstaller les gardes fous qui forme une brèche béante qui dénote d’un effroyable laisser aller sur l’un des plus importants axes routiers de l’est du pays. Rappelons que ce pont a été réalisé au milieu d’un virage en bas d’une descente accentuée. Un lieu où plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés comme en témoignent les amas de débris de pare-brises, phares ou de la tôle froissée abandonnée sur place et qui jonchent les bordures de la route, cela en plus d’offrir un décor peu honorable aux milliers d’étrangers qui empruntent cette route. Des barrages fixes et autres contrôles routiers, la multiplication de panneaux, des spots publicitaires et des campagnes de sensibilisation sont, entre autres, les dispositifs susceptibles de réduire l’hécatombe. Le cas évoqué interpelle les organismes concernés pour y remédier dans les plus brefs délais surtout que durant la saison estivale qui vient juste de commencer, le trafic routier sur la RN5 serait multiplié.
Oulaid Soualah
