Sit-in hier devant le CFPA

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Le rassemblement prévu pour, hier, devant le nouveau centre de formation professionnelle de la ville de Fréha a débouché sur la fermeture de ce centre pendant toute la matinée d’hier. Les manifestants ont, par ailleurs, eu droit à la promesse des responsables locaux de trouver une solution dans un délai de trois jours, d’après un représentant du comité de village de l’ancienne Fréha. Ils étaient quelques dizaines de personnes à avoir rependu à l’appel lancé avant- hier, par l’association du comité de village «vieux Fréha» qui voulait dénoncer le recrutement illégal au niveau de ce centre de formation. Arrivée sur place, tôt la matinée d’hier, les manifestants, banderole en mains, ont campé devant l’entrée principale de l’établissement dans le but d’attirer l’attention et d’exiger la révision de ce recrutement, qui a suscité toute cette montée en branle de la part des gens de la région. Notamment celui de l’association de comité de village. Dans leur déclaration, l’association a parlé d’ « une opacité la plus totale, avec laquelle ont été opérés les recrutements du personnel au niveau de cet établissement ». D’après le communiqué ce même recrutement « n’a obéie qu’à une seule logique, celle du clientélisme politique. Faisant fi de la réglementation en la matière ». Il été en effet claire pour les initiateurs du mouvement, que cela c’est fait de sorte à « agir en conclave opaque pour le partage et la répartition des postes ». De ce fait, les gens de la région ont été écartés et seul 2 personnes de la localité ont bénéficié d’un poste de travail dans ce centre, dont le personnel requis est de 29 personnes. Et ceci, contrairement aux promesses faites avant sa réalisation. D’après, un membre de l’association de comité de quartier, contacté par nos soins, des représentants des autorités locales, se sont déplacés sur les lieux. Suite aux promesses de ces derniers de saisir les instances compétentes pour se pencher sur le problème soulevé. Les jeunes de la région menacent, néanmoins, de « ne pas hésiter à entreprendre d’autre actions, au delà de la période de trois jours, le délais réclamé par les représentants locaux » dira le membre du comité. Le représentant du comité de village affirme « qu’une révision dans le mode de recrutement doit être faite. Ils se sont focalisés sur la nécessité d’ouvrir le centre pour le 5 juillet, qu’ils ont omis de tenir leur promesse et de donner une chance de travail au enfants de la région ».                            

Tassadit. Ch. 

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