Inauguré le 16 juillet 2008 par le ministre de la Santé de l’époque, le centre d’hémodialyse de Sour El Ghozlane tourne à plein régime, avec une moyenne de 25 dialysés par jour. Construit à l’ouest de la ville, à côté de l’annexe de « l’institut Pasteur », qui attend son inauguration, et du laboratoire du contrôle de la qualité alimentaire, dont les travaux sont en voie de finition, le centre prend en charge les insuffisants rénaux des daïras de Sour-El-Ghozlane et de Bordj Okhris. Outre le personnel paramédical, 3 médecins généralistes et un psychologue y ont été affectés pour la prise en charge des malades. Rencontré sur les lieux, le docteur Khédidji nous avoue sa satisfaction concernant le matériel dont est doté le centre, ainsi que de la qualité et du nombre du personnel paramédical qui y est affecté. Néanmoins, il mettra en exergue les problèmes dus à l’absence de spécialistes en néphrologie et en cardiologie. « Le problème qu’on rencontre est dans la confection de la fistule artéréo-veineuse. Les nouveaux malades sont dirigés vers Alger ou bien vers le privé pour cette opération qui relève de la chirurgie vasculaire. Mais on fait tout ce qui est en notre pouvoir pour soulager nos patients », dira Dr Khédidji qui ajoutera que « les repas, conséquents, sont assurés par l’EPH de Sour-El-Ghozlane dont relève le centre ». Le médecin tient également à signaler qu’ils aimeraient, lui et ses confrères, que les horaires de travail soient revus, car, actuellement, ils sont en service de 8h à midi et de 14h à 18h, parce qu’une séance de dialyse dure au moins 4 heures pour chaque malade. Ils aimeraient avoir que des gardes de nuit et de week-end soient assurées, étant donné qu’il arrive à ce qu’un dialysé ait besoin d’une séance supplémentaire. Il est à noter que ce centre reçoit même des malades venus d’autres wilayas, pour un temps déterminé. Il faut également signaler la non disponibilité d’un technicien pour l’entretien du matériel.
M. Belaïd