Le siège de la daïra fermé

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Depuis 2009, les citoyens du village Ameddah, situé à 06 kms environ au sud-est du chef-lieu de la commune de Tizi-Gheniff, n’ont pas cessé de réclamer l’amélioration de leurs conditions de vie.

Ainsi, donc, de nombreuses réunions ont été tenues avec tous les responsables concernés à savoir le chef de daïra et les différentes subdivisions en charge de leurs doléances, mais rien n’a été fait.  « C’est la sixième fois, depuis 2009, que nous procédons à la fermeture du siège de la daïra afin d’attirer l’attention de tous les responsables sur les problèmes et les calvaires que nous endurons, mais malgré les différentes réunions, dont la dernière remonte au 13 juin passé aucune suite favorable n’a été donnée à nos revendications. C’est pour cela que nous maintenons notre décision de fermeture du siège de la daïra, jusqu’au début des différents travaux », nous déclare un membre du comité du village, rencontré ce mardi, devant la grille fermée de la daïra, lors de la deuxième journée de protestation. Au demeurant, comme nous l’avions déjà rapporté dans nos précédentes éditions, les principales revendications des villageois d’Ameddah s’articulaient sur le retard du lancement des travaux du projet d’alimentation en gaz naturel, l’aménagement de la route qui est presque impraticable, la réhabilitation du foyer de jeunes achevé en 2010, dont le coût s’est élevé à plus de 750 millions de centimes, mais qui se retrouve complètement à l’abandon alors que sa dotation de 40 millions de centimes stagne et se détériore au niveau du parc de l’APC.  « En ce qui concerne le réseau d’assainissement, une grande partie du village n’a pas été touchée. Et même celui qui a été réalisé avec des canalisations en PVC, au lieu du PHD, est dans un très mauvais état. D’autant plus que le travail a été bâclé comme c’est le cas pour l’aire de jeu qui doit être totalement refait », nous déclarent également les membres du comité de ce village. Pour sa part, le président de l’APC, en l’occurrence M. Saïd Mansour, rencontré juste après l’ouverture des guichets devant la grille de l’APC, alors qu’il se rendait au parc communal où s’étaient regroupés une quarantaine d’ouvriers contractuels qui observaient un arrêt de travail pour s’enquérir sur le retard à percevoir leur salaire. Très serein et confiant, il nous a déclaré que « toutes les revendications des habitants d’Ameddah, ainsi que les travaux confiés sont prises en charge, d’autant plus que les enveloppes allouées à leur réalisation existent. Les citoyens de ce village doivent être patients. Ils ont qu’à prendre l’exemple des entreprises en charge de réalisation du projet de l’alimentation en gaz naturel, qui eux également, rencontrent des difficultés administratives qui retardent l’exécution des travaux jusqu’à mi-juillet. De ce fait, le bitumage de la route menant au village, ne sera lancé qu’à la fin de ces opérations » termine notre interlocuteur.

               

 Essaid. Mouas

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