La nécessaire connaissance de l’environnement

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Le traitement du phénomène de la délinquance juvénile nécessite une meilleure connaissance de l’environnement dans lequel vivent les jeunes. C’est ce que des experts étrangers ont avancé lors d’un séminaire qui avait pour thème « La délinquance juvénile: un traitement multidimensionnel ».  « La violence est incessante, aujourd’hui, à cause du contact permanent des jeunes avec les nouvelles technologies, à savoir Internet qui est un monde réel, fonctionnant avec des valeurs basées sur l’argent et le pouvoir », a indiqué le Pr. Solange Ghernaouti Hélie de l’université de Lausanne (Suisse), lors de cet événement organisé par l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie Nationale. La même responsable n’a pas manqué de souligner dans ce sillage, que l’utilisation inévitable du téléphone portable, de l’Internet et d’autres supports technologiques démontre qu’il faut s’intéresser de près à l’environnement dans lequel vivent les jeunes, de nos jours, pour mieux apprendre sur ce monde dit « virtuel ». De son coté le Pr. Aebi F. Marcelo, également de l’université de Lausanne, dira qu’« il est difficile de mesurer l’ampleur et les causes de la délinquance juvénile tant que la vie des sociétés évolue dans le temps ». « C’est la raison pour laquelle chaque parquet en Belgique est soutenu obligatoirement par un criminologue avec le soutien de six universités du pays, qui forment ce corps de spécialistes, désormais, indispensables pour mieux connaître la délinquance juvénile », a relevé le Pr. Marc Cools des universités de Bruxelles et Gand. Par ailleurs, il est utile de souligner que l’analyse menée entre 2008 et 2012, à la lumière des statistiques criminelles policières, judicaires, et pénitentiaires estime que la proportion la plus importante des personnes arrêtés est situées entre la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte.          

S. S.

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