La ville de Raffour, dans la commune de M’Chedallah, qui compte environ 12 000 habitants, est traversée de part et d’autre en plein milieu dans le sens de la longueur par la RN26, deuxième important axe routier de l’est du pays. Un tronçon qui constitue un véritable piège pour les piétons qui traversent, à longueur de journées, dans les deux sens en slalomant entre les véhicules. En effet, homme, femme et enfant bravent, quotidiennement, le danger. En plus de la RN 26, les alignements des magasins sur les deux côtés et le stationnement anarchique sur cette route réalisée en forme de boulevard réduit, en fin de compte, en un étroit sentier, forme un véritable goulot qui étrangle le trafic routier et accentue davantage le danger. C’est entre les centaines de véhicules que zigzaguent les citoyens pour aller d’un quartier à un autre. Il est à rappeler que ce tronçon routier enregistre, à longueur d’année, plusieurs accidents. Des piétons sont renversés, jetés dans les coins ou carrément écrasés. Un décompte macabre de victimes qui ne semble inquiéter aucune autorité malgré le fait que des demandes d’aménagement d’une passerelle ont été adressées aux responsables concernés pour soustraire les citoyens aux centaines de poids-lourds qui vont ou reviennent du port de Béjaïa en parallèle à des milliers de véhicules légers qui empruntent ce tronçon. Espérons que les pouvoirs publics vont réagir pour éliminer ce point noir qui ne cesse de faucher des vies humaines.
Oulaïd Soualah