Des plateaux artistiques composés de 6 à 7 chanteurs seront envoyés dans les communes. Les galas commenceront à partir de 20 h 30.
En prélude à la tenue de la 6ème édition du festival culturel local de la musique et de la chanson kabyles, qui se déroulera du 30 juin au 5 juillet, à la maison de la culture et dans 9 communes de la wilaya, en hommage à Aarab Ouzellague, sous le thème « La chanson d’hier et d’aujourd’hui, Mme Salima Gaoua, directrice de la maison de la culture, et le chanteur compositeur Kamal Hamadi, respectivement commissaire et parrain du festival, ont, dans l’après-midi du mardi dernier, animé à la maison de la culture, une conférence de presse pour informer le public de la tenue du festival et des objectifs assignés à celui-ci qui sont, d’une part, la création d’une animation au chef-lieu de wilaya et dans neuf villes périphériques et, d’autre part, découvrir des jeunes talents dans les wilayas qui participent au festival . D’emblée, Mme Gaoua indique qu’en plus de la wilaya organisatrice, Béjaïa (2 groupes), il y a cinq wilayas qui participeront au concours du festival, à savoir Alger (2 groupes), Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bouira et Sétif. Jijel n’aurait pas de groupe kabyle. Bordj Bou Arréridj, quant à elle, n’a pas répondu à l’invitation. Elle précise, également, que le nombre total des chanteurs, qui animeront le festival, est de 150 et celui des musiciens est de 60. Les plateaux artistiques qui seront envoyés dans les communes se composeront de 6 à 7 chanteurs. Les galas commenceront à partir de 20 h 30. Durant le festival, une série de cinq conférences, dont les thèmes, hormis celui du témoignage-débat autour de l’œuvre du Cheikh Aarab Ouzellague qui sera animé par Kamal Hamadi, sont tous en rapport avec la femme, est programmée. Elle sera animée par des professeurs du département de tamazight de l’université de Béjaïa. Côté projection, il est prévu, souligne le commissaire du festival, trois documentaires. Le premier sur l’œuvre et la vie du Cheikh Aarab Ouzellague, le deuxième sur la chanteuse Henifa et le dernier sur la vie de Kamal Hamadi. Présent à la conférence, le chateur Akli D, qui animera un gala à la maison de la culture, le 4 juillet prochain, à 20 heures, suggère d’organiser, à l’avenir, des festivals dans les petites villes et de réserver les grandes villes pour les concerts. Les moyens font défaut au niveau des petites communes, lui répondra Mme Gaoua. Prenant la parole à propos des lauréats du festival qui, cette année, en plus du prix qu’ils recevront, auront droit de participer au festival national de la chanson amazighe, qui aura lieu en décembre prochain à Tamanrasset, Kamal Hamadi souhaite que ces jeunes talents que le festival découvrira soient pris en main, encouragés et aidés à voler de leurs propres ailes. Jusqu’à présent, en Algérie, les lauréats qui sortent des différents festivals, retombent dans l’oubli et personne ne pensera à eux.
B. Mouhoub