Dans la daïra de Maâtkas, l’Internet fait superbement défaut. Les villages ne disposent pas du réseau de la téléphonie fixe et les quelques cybercafés ouverts dans les deux chefs-lieux, Maâtkas et Souk El Tenine, sont dépassés par la demande. La lenteur de la connexion Internet fait subir des sévices aux internautes et aux propriétaires de cybercafés qui voient ainsi la clientèle leur filer entre les doigts. Certains citoyens ont du coup opter pour l’achat des clés E Vidéo, pour qu’ils puissent se connecter chez eux. Hélas, ça n’a pas marché. La connexion est plus lourde que dans les cybercafés. Les pannes durent des semaines entières. M. Farez, un abonné de Maâtkas, dira : « Vu l’indisponibilité de la téléphonie fixe pour avoir Internet à domicile, j’ai dû payer une clé E Vidéo et je m’acquitte régulièrement des frais d’abonnements. Au début, la connexion était acceptable, mais au fil du temps nous payons pour rien. Cela fait plus de 3 semaines que la connexion est coupée. La clé est devenue un simple gadget. Nous avons bien sûr saisi le service concerné mais en vain. Il est temps que l’on nous rétablisse la connexion. Si la situation perdure encore, nous serons obligés d’annuler notre abonnement ». A rappeler, également, que dans le village d’Aït Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi n’Tléta, le réseau de téléphonie a été réalisé depuis de nombreuses années, mais les vandales n’ont pas trouvé mieux que de le saborder. Les équipements ont été saccagés et les fils volés. Algérie Télécom a exigé la construction de niche en dure pour sécuriser son matériel, ce que l’APC avait fait dans les temps. Mais depuis, rien ne s’est concrétisé. Le téléphone ne sonne plus. Les kiosques ont mis la clé sous le paillasson et les cybercafés ont été fermés. Pour la moindre connexion, il faut faire des kilomètres vers les chefs-lieux des communes voisines. Concernant le projet de la fibre optique, rien ne s’est réalisé à présent, sur le terrain.
H. T.
