La commune de Seddouk compte 67 projets en souffrance, dont certains ont été lancés depuis de plus de 10 ans.
Un record jamais égalé par d’autres municipalités de la wilaya de Béjaïa pour des projets octroyés par les pouvoirs publics dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des citoyens. Ce qui est lamentable, c’est que ces projets avaient été réclamés par APC, qui ont pourtant l’obligation de procéder au suivi jusqu’à réception définitive de l’ouvrage. Parmi ces projets figurent ceux notifiés, il y a des années, et qui n’ont même pas connu un début de réalisation, tel que la crèche communale, qui est pourtant de grande utilité publique, et ceux réalisés partiellement tel que l’abattoir communal, pour ne citer que ces deux-là. Il y a quatre mois, lors d’une session de délibération à l’APC, l’opposition avait demandé au maire la mise en place d’une commission d’évaluation des projets, une proposition qui leur a été accordée. Selon le P/APC, Djamel Tigrine, depuis l’installation des membres de la commission, son équipe a œuvré sans relâche pour apurer les projets définis comme priorités. « Nous avons fait de ces projets notre priorité en suivant de prés leur traitement par le contrôleur financier qui nous a donné un avis favorable. 35 dossiers ont été notifiés entre 2008 à 2012. Les projets ayant des reliquats à réaliser, constituent plus de la moitié du total des projets en souffrance. Pour notre part, nous avons lancé des avis d’appel d’offre et certains de ces projets ont été attribués à des entreprises, pour qui on a fait obligation de les réaliser dans les délais impartis. Nous ne ménagerons aucun effort pour maintenir ce rythme, jusqu’à l’apurement total des projets en souffrance », a fait savoir notre interlocuteur.
L. Beddar