La commune de Draâ Ben Khedda a connu, ces dernières années, un laisser-aller sans précédent. Les autorités actuelles se sont dites prêtes à redonner vie à la municipalité et à redorer son blason.
Lors d’une réunion, qui avait regroupé dans la première quinzaine du mois de février dernier, le chef de Daïra, le directeur de l’urbanisme et de la construction (DUC) et le P/APC, plusieurs points relatifs à l’aménagement et à l’environnement ont été passés en revue. « Qu’en est-il, quatre mois après ? », s’interrogent les citoyens. Les travaux de réhabilitation du réseau d’assainissement sur le boulevard Colonel Amirouche ne sont pas encore achevés et se font à la traîne. Il suffit de voir les tranchées creusées et toujours ouvertes, entre la place du cinéma Le Hoggar et l’ex commissariat de police, pour constater les énormes retards de l’entreprise réalisatrice qui, selon certaines indiscrétions, « aurait d’autres chantiers ailleurs ». Cette dernière n’a, apparemment, pas jugé utile de remettre tout en place. Au passage des véhicules, des nuages de poussière se lèvent dans le ciel pour atterrir dans les magasins et autres fast-foods. Il est vrai que ces derniers jours, les grandes préoccupations sont à la préparation des festivités du 5 Juillet. Le peu d’ouvriers de la voirie n’arrivent pas à combler les vides et à s’occuper de la propreté de la ville en l’espace de quelques jours seulement. Ce n’est pas une mince affaire, les travaux d’hygiène, de propreté et d’environnement devraient se faire au quotidien. De l’ex Souk El fellah à la cité Ferrah, les fossés et les parties du canal non recouvertes présentent des images repoussantes. Le décor est déplorable ! Et ce n’est pas en une semaine que l’environnement va changer d’aspect. L’éclairage public, les aires de jeux et les espaces verts attendent qu’on s’en occupe de manière sérieuse. Pour ce qui est de l’ex mairie, détruite et qui a fait l’objet de nombreuses polémiques entre les deux partis politiques qui se sont succédés à la tête de la municipalité les citoyens attendent toujours de connaître le statut qui lui sera réservé. Pour l’heure, l’espace n’est pas clôturé et sert de dépotoir à ciel ouvert.
Arous Touil