Depuis le tremblement de terre qui a secoué la région d’Ath Aïdel en novembre 2000, rien n’a encore été fait pour mettre un terme au danger des chutes de pierres qui menacent une grande partie du village Ighil N’Tala.
Ce dernier risque d’être anéanti par les gros rochers suspendus en dessus des têtes des habitants. « Nous sommes retrouvés face un véritable danger. Nous vivons, toujours, la peur au ventre», dira une vieille villageoise. Trois accidents, engendrés par les chutes de rochers, ont été enregistrés, ces dernières années, dans le village d’Ighil N’Tala. « Les gens, ici, n’ont pas oublié la chute d’un rocher de gros calibre sur une maison habitée, lors du séisme de novembre 2000. Heureusement que cet incident n’a pas engendré de victimes», soulignera un sexagénaire de ce village. Avant d’ajouter : « Après plusieurs réclamations, auprès des autorités locales, on n’a rien vu venir. Nous interpellerons, encore une fois, les pouvoirs publics, pour trouver une solution urgente à ce danger qui dure depuis plus d’une décennie ». Il est à signaler qu’à chaque rendez-vous électoral, les candidats promettent des solutions à ce problème. Briser les rochers par des moyens d’implosion, creuser des grands trous en dessous de rochers, ouvrir une piste de route pour stopper les pierres en cas de chute ou encore installer des filets résistants en face de ces rochers, sont, entre autres, les solution promises, mais, à ce jour, rien n’a été fait. Cette menace est sérieusement grondée après le dernier tremblement de terre. La falaise surplombant le village est devenue instable après les secousses telluriques. Il est utile de rappeler qu’une commission de wilaya s’est rendue, il y a quelques années, sur le site pour superviser le lieu et proposer des démarches à suivre pour solutionner, en urgence, ce problème, cependant le rapport rendu par cette commission n’a connu aucune suite à ce jour. Ces villageois qui ne savent plus à quel sain se vouer pour mettre un terme à ce danger menaçant, souhaitent l’intervention des responsables concernés pour y remédier à cette situation qui n’a que trop duré.
Keddouh Mohand Seghir

