La finale du tournoi de football, organisé par l’APC, s’est déroulée dans une atmosphère festive digne d’un cinq juillet, fête de l’indépendance et de la jeunesse. Les gradins n’ont pu contenir l’immense foule venue assister à la belle affiche de la finale qui a opposé la Cité de l’Indépendance A à la cité B. En plus du maire, M. Ahcène Mansouri, et d’au moins quatre élus, il y a eu de nombreux invités du mouvement sportif et associatif. En première mi-temps, le jeu s’est concentré au milieu de terrain avec une petite domination des camarades d’Amar Khelil de la cité B. Mais ce sont les jeunes de la cité A, aidés par l’expérience avérée de Farid Kara, Arezki Mansouri, Ahmed Sahed, entre autres, qui se sont créé des occasions nettes de scorer. Du côté de la cité B, il est à signaler la bonne prestation du gardien Nabil Mériem, qui a sauvé sa cage à maintes reprises. Ainsi, au terme des quarante cinq premières minutes, les 22 acteurs ont regagné les vestiaires sur le score vierge de zéro partout. A la reprise, les gars de la cité A ont commencé à dominer quelque peu leurs adversaires. Le public a eu de belles phases de jeu. Et alors que tout le monde croyait que le match allait atteindre les prolongations, les jeunes de la cité A ont marqué un joli but qui mit fin au rêve des protégés de Boualem Herda, qui sortent, néanmoins la tête haute de ce tournoi où ils ont fait un bon parcours. Au coup de sifflet final donné par l’arbitre Yamani, qui a su diriger la partie convenablement, la joie a éclaté dans les gradins, d’autant plus que le stade Mohamed Boumghar jouxte la cité de l’Indépendance A. Notons que la partie s’est achevée dans un climat très fair-play avec cette belle photo souvenir des deux équipes main dans la main, et c’est le football et le sport qui en sont sortis vainqueurs. Des coupes et des tenues ont été offertes aux deux équipes finalistes par les organisateurs, qui n’ont pas manqué de récompenser également les arbitres ainsi que d’Ichoukrène pour un prix du fair-play. La fête s’est poursuivie toute la nuit dans les artères de la ville et de la cité de l’indépendance.
Amar Ouramdane