À quelques jours du début du mois sacré de Ramadhan, les étals des marchés et les rayons des magasins d’alimentation générale présentent des fruits, des légumes et autres denrées alimentaires à prix d’or. En effet, malgré les divers plans établis et médiatisés par les responsables du secteur commercial pour parer à la tradition des hausses des prix des différents aliments durant le Ramadhan, le constat est toujours aussi affligeant. Certains commerçants profitent de l’occasion pour réaliser un gain facile, durant ce mois sacré sur le dos des citoyens. Ainsi, un bref tour au marché de Bouira révèle toute la gravité de ce phénomène en total paradoxe avec tout précepte religieux. Le poulet, accessible pour les petites et moyennes bourses, a passé de 170DA à 300DA le kilo. Les viandes rouges et le poisson flottent, quant à eux, au-dessus de 1 000Da. Du côté végétal, même constat. Les carottes, les courgettes et autres légumes, nécessaires à la préparation de la fameuse chorba, lorgnent désormais le client du haut de leurs 100Da le kilo. Les fruits sont inaccessibles pour la plupart des acheteurs. Les autorités locales et nationales semblent accepter cette situation qui accablera certainement plus d’un. Les responsables religieux doivent intervenir pour atténuer, un tant soit peu, cette flambée des prix des produits alimentaires durant le mois sacré du Ramadhan.
J. B.