C’est le grand rush sur les marchés à Bouira

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Depuis quelques jours déjà tous les points de vente et autres souks de la ville de Bouira connaissent une animation toute particulière. Ils voyaient leur fréquentation augmenter, au fur et à mesure que le Ramadhan approchait. En effet, et au niveau du marché couvert sis à l’ancienne gare routière, un des plus fréquentés de la ville, c’est le grand rush. Aux alentours de ce marché le mouvement de foule ne s’interrompt pas et la circulation automobile y est très dense. A longueur de journée, des bouchons ont tendance à se former sur le boulevard principal et les rues adjacentes du marché. Le parking de ce marché étant arrivé à saturation, les automobilistes se débrouillent comme ils peuvent pour stationner, créant ainsi d’interminables embouteillages aux abords du marché. A l’intérieur de ce dernier, les allées ne désemplissent pas. C’est même la bousculade devant les étals des fruits et légumes, ceux des épices et des viandes. D’habitude fermé les dimanches, ce marché couvert était exceptionnellement ouvert, avant-hier, et le sera durant tout le mois de Ramadhan, pour permettre à un grand nombre de citoyens de la ville et même ceux venant des communes limitrophes, et ils sont très nombreux, de faire leurs emplettes. Et comme on l’a constaté hier lors d’une virée au niveau de ce marché les marchandises y sont livrées à profusion, et la demande est tout aussi importante. Les prix pratiqués, même s’ils ont connu une hausse comparativement à ceux affichés il y a une semaine, restent abordables. A l’exception bien évidement des viandes dont les prix sont hors de portée des petites bourses. C’est le cas du poulet dont le prix a augmenté de près de 100 DA en l’espace de quelques jours. Hier, le kilo de poulet était cédé à 310 DA. La veille, il était affiché à 305. Une hausse de 5 DA du jour au lendemain. Rappelons que le kilo de poulet se négociait à 230 DA la semaine dernière au niveau de ce même marché. La viande d’agneau, ingrédient principal de la chorba, est affichée à 1 400 DA le kilo. La viande bovine est cédée à 900DA le kilo. A préciser que les présentoirs des boucheries ont été inondés de viandes congelées. Celles-ci sont proposées entre 750 et 1000 DA le kilo. Idem pour le poulet congelé dont le prix est fixé à 230 DA le kilo. S’agissant des légumes, leurs prix varient d’un étal à un autre. La courgette affiche 50 DA le kilo, idem pour la carotte qui est cédé au même prix. La laitue se négocie entre 50 et 60 le kilo. La tomate, elle, affiche 60 DA le kilo. Les prix du poivron et du piment sont respectivement de 60 et 80 DA. La pomme de terre est cédée à 30 DA le kilo. L’oignon, lui, affiche 25 DA le kilo. A noter que ce sont les deux seuls légumes à ne pas avoir connu de hausse. Les prix des fruits ont connu une légère hausse à moins de 48 heures du début du mois de Ramadhan. Les pèches affichent 100 DA le kilo, le melon et la pastèque se négocient entre 70 et 100 DA le kilo. Les étals du marché couvert dédiés à la vente des épices, dattes et autres olives connaissent, tout particulièrement une forte affluence de la part des pères et mères de familles. Les dattes et les olives dénoyautées sont respectivement cédées à 300 et 320 DA le kilo. La même affluence est observée au niveau de l’hyper marché Uno et des nombreuses supérettes de la ville de Bouira. Les supérettes sises à la cité Ouest et aux Arcades, des plus fréquentées en ville, n’ont pas désempli avant-hier et hier encore.

D. M.

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