A en croire une source proche du dossier, le festival de danse folklorique de Tizi-Ouzou connaîtrait un changement de statut à la prochaine édition qui le verra propulser au rang international tout court. Après cinq jours, durant lesquels Tizi-Ouzou fut un carrefour d’échange et de dialogue interculturels, avec une série de spectacles riches en couleur et en rythmes, la cérémonie de clôture de la 8ème édition du festival a eu lieu avant-hier dans une ambiance de gaieté au niveau du théâtre régional Kateb Yacine. Elle s’est déroulée en présence de M. Abdelkader Bouazghi, wali de Tizi-Ouzou, Ould Ali El Hadi, directeur de la culture et commissaire dudit festival, M. Ouguemat, vice P/APW, ainsi que d’autres représentants d’autorités locales, des élus, des troupes participantes, des conférenciers, des exposants, des chanteurs et musiciens qui ont participé à l’événement. Pour rappel, cette 8ème édition a été placée sous le slogan ‘’Dansons l’Algérie indépendante’’. « Malheureusement, dans la vie, les bons moments sont toujours de courtes durées. Hélas, c’est déjà la fin du festival qui nous a offert cinq jours de pur bonheur et de pure fête. Nos chers invités nous ont également offert des moments de gaieté en partageant avec nous leurs cultures et leurs traditions. Un grand merci aux hommes et femmes qui ont veillé à la réussite du festival, également au public qui a rehaussé cet événement de sa forte présence», indiquera le wali de Tizi-Ouzou dans son allocution, en ajoutant : « je déclare ce festival officiellement clos, tout en vous donnant rendez-vous pour une prochaine édition. » Quant à M. Ould Ali El-Hadi, le commissaire du festival, lui, concèdera que la fin des belles choses est toujours « dure, mais ce n’est qu’un au revoir. On se donne rendez-vous pour la 9ème édition qui ne sera que meilleure. Merci à tous. Ce festival est le vôtre ». Voilà le mot est lâché. Ould Ali parlait d’une prochaine édition qu’il présage déjà meilleur. Il ne dit pas plus, mais il semblerait que cette 8e édition serait la dernière de ce festival appelé dit-on à changer de statut pour sa promotion en Festival international de danse folklorique. Une source proche du dossier confirme en effet que le dossier attendrait juste l’aval du premier ministère… A noter que lors de la cérémonie d’avant-hier qui coïncidait avec la célébration du 51ème anniversaire de la création du ballet national, les représentants de ce dernier ont été honorés par le premier magistrat de la wilaya qui a également primé la troupe autrichienne, invitée d’honneur de cette édition. Les troupes du Sénégal, de Tunisie, du Niger et le représentant de la khaïma de Khenchela ont eu également droit aux honneurs. Tout comme tous les participants d’ailleurs. « Au nom de mes amis conférenciers, je tiens à remercier les autorités locales et les citoyens, ainsi que les organisateurs de ce festival pour leur chaleureux accueil. Aujourd’hui, et vu nos nombreuses participations, je peux dire que nous sommes les amis du festival. Ce festival n’est pas seulement un prétexte pour danser, mais bien plus que ça. Il est l’occasion de rassembler les différentes cultures des quatre coins du globe. (…) », conclura Yahia N’Doy, président du Conseil Exécutif de l’Institut Culturel Afro-Arabe du Sénégal.
S. B.