Azru N‘Tamarth, un site à valoriser

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Une délégation de la wilaya s’est déplacée, dernièrement, au lieu-dit Azru N’Tamarth pour trouver une solution à ce site classé par la direction de la Culture, dans le patrimoine de la wilaya à ne pas toucher. Ce site sur lequel on raconte de nombreuses légendes est un monticule de pierres recouvert, notamment d’oliviers sauvages et autres arbustes comprenant des traces d’une dynastie ayant passé par là. Certains disent que se sont des gravures rupestres, alors que pour d’autres se serait une écriture libyque. En tout cas, il faudrait des études approfondies à mener par des archéologues et des ethnologues qui vont élucider ou analyser ces suppositions afin de déterminer la valeur culturelle d’Azru N’Tamarth (le rocher de la barbe). Pour cela, les habitants de la localité ont réagi quand ils ont entendu que la pénétrante, qui reliera la wilaya de Tizi-Ouzou à l’autoroute Est-Ouest y passera. C’est  dans cet ordre d’idées qu’une délégation de la wilaya s’est rendue sur les lieux. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que la décision de contourner ce site a été prise à la grande joie des habitants, qui n’ont pas cessé de réclamer de ne pas toucher à cet endroit. « De ce côté il y a des terres qui ne gêneront aucunement le passage de la route. C’est la seule façon de protéger ce site », nous expliquera un habitant d’un hameau voisin. Car, en plus de son importance historique, le site pourrait devenir à l’avenir un endroit d’attraction qui boostera le tourisme. « Nous avons appris qu’il sera clôturé et qu’il sera revalorisé prochainement, quand toutes les recherches auront donné leurs conclusions », ajoutera un autre intervenant. « Des sites comme celui-ci ne doivent pas faire objet de destruction ni de dégradation. Ces vestiges ont leur histoire. Ils sont donc à sauvegarder », nous dira un jeune étudiant en archéologie. Étant classé site historique et culturel, Azru N‘Tamarth mérite d’être sauvegardé c’est pourquoi il est temps de lancer des recherches autour de ce site.                                    

A. O.

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