L’attaquant du MO Béjaïa, Fares Amrane, n’a toujours pas repris du service et continue de boycotter l’entraînement.
Il a pourtant fini pas regagner Béjaïa, avant-hier, mais la rencontre qu’il a eue avec la direction du club dans la soirée n’a rien apporté de nouveau, puisque les deux parties n’ont pas pu trouver un terrain d’entente. Le volet financier a été le point de la discorde : « qu’on m’estime à ma juste valeur ou qu’on me laisse partir. On m’a proposé un salaire en deçà de ce qu’ils ont offert à d’autres. Je pense qu’au vu de la bonne saison que j’ai réalisée je mérite un peu plus de considération de la part de ces dirigeants. Je tiens aussi à préciser que je n’ai jamais demandé une augmentation de salaire lors de la saison dernière au mercato hivernal, comme l’avaient fait la majorité des joueurs. Mais pour cette saison, les choses ont changé. La direction a doublé les salaires de certains joueurs, pourquoi pas le mien ? Aurais-je moins de mérite qu’eux ? », dira avec colère et regrets le meilleur buteur des Crabes lors de la saison écoulée avec 22 réalisations. « J’avais pourtant plusieurs offres intéressantes, dont celle de l’USMA. Mais la direction a refusé de me libérer et j’ai fini par accepter sans faire dans la résistance. Je me suis dit que le MOB a encore besoin de moi, je lui accorde la priorité. A présent, je pense que ce n’est plus le cas. J’ai demandé à la direction de me remettre mes papiers et de me laisser partir », a-t-il encore expliqué. L’enfant de Kouba, qui est rentré chez lui aussitôt la rencontre avec la direction terminée, a accordé à cette dernière un délai de 48 heures pour trancher sur son cas. Les supporters qui ont une grande estime pour le joueur souhaitent voir ce bras de fer prendre une issue heureuse. Enfin, et pour ce qui de Kheddis, ce dernier a repris du service avant-hier et devrait renégocier avec la direction incessamment.
Boutebba libéré Djerroudi pour le remplacer
La direction des Crabes, qui s’est réunie, hier, avec l’entraîneur Mourad Rahmouni, pour faire le point sur l’effectif et le recrutement, a décidé de dégraisser l’effectif. Nous avons appris que plusieurs joueurs ont été libérés. Les quatre joueurs émigrés qui étaient à l’essai, y compris Loic Mustaha Ghili, le jeune Meftahi de l’USMA, Meziani de l’équipe locale Gouraya, Ikhlef de l’equipe espoir et Sadaoui. Mais ce qui a surpris plus d’un c’est la libération du défenseur Boutebba Sofiane que la direction avait fait signer la veille. Cet arrière gauche qui vient du MCE Eulma semble avoir été recruté sans l’aval de l’entraineur Rahmouni, ce dernier ayant donné le nom de Djerroudi Younes. Ce joueur qui a joué la saison dernière à l’ESS, avant d’être prêté au WAT, devait signer, hier dans l’après-midi. C’est le cas également du défenseur de L’ASM Oran, Bouamria, qui devait lui aussi signer, hier. La direction avait tout conclu avec lui depuis une semaine.
Naït Yahia pourrait atterrir au CABBA
Karim Naït Yahia avec qui la direction semble avoir tout conclu, depuis dimanche, devait signer hier en fin d’après-midi, comme indiqué par la direction. Mais l’ex-joueur du CSC n’est pas venu au rendez-vous comme prévu. Ce faux bond de l’enfant d’Akbou, selon une source, serait lié au volet financier. Le joueur aurait exigé qu’on lui paye trois mensualités d’avance, précise notre source, ce que la direction a refusé. Aux dernières nouvelles, Naït Yahia serait en négociations avec la formation du CABBA et il est donc fort probable de le voir atterrir dans les hauts plateaux.
Maïza et Bouchouk intéressent les Crabes
Nous avons appris de source proche du club que les Crabes seraient intéressés par les services du défenseur Maïza et de l’attaquant Bouchouk. Les Vert et Noir, qui n’ont toujours pas recruté des joueurs de renoms, semblent vouloir réussir un bon coup médiatique en enroulant ces deux joueurs d’expériences. Bouchouk qui n’a pu briller avec la JSK pourrait en effet vouloir rebondir au MOB. Pour l’autre ex-canari Adel Maiza, il est signataire d’une demande de licence avec le CSC. Néanmoins, et avec le recrutement du défenseur malien, Maiza pourrait songer à changer d’air.
Amine Kaci