Les travaux de la bibliothèque enfin lancés

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La commune de Tizi N’Tléta, relevant de la daïra des Ouadhias, compte des projets qui sont, depuis plusieurs années, à la traîne. Signalons que les travaux de réalisation d’une bibliothèque communale, accordée en 2007, après six ans d’attente, sont lancés, enfin, le 5 juillet dernier. Il est à noter que cette infrastructure socioculturelle a été allouée à la municipalité dans le cadre du programme des fonds communs des collectivités locales (FCCL) de l’exercice de 2007. Un montant financier de l’ordre de 15 millions de dinars lui a été réservé. Après les études, faites en deux reprises, les avis d’appels d’offres étaient infructueux. Depuis, les travaux sont restés en stand-by. Les habitants de cette commune, notamment ceux du chef-lieu, ont réclamé à maintes reprises, l’enregistrement des travaux d’utilité publique, mais en vain. Ils ont même procédé à la fermeture du siège de l’APC et au blocage de la RN30. L’ex-maire, Hocine Souam, a, dans une entrevue, affirmé que cette infrastructure allait être lancée. Mais l’appel d’offres s’est avéré pour la deuxième fois, infructueux. Le 5 juillet dernier, journée de la célébration du 51e anniversaire de l’Indépendance et de la Jeunesse, a été prometteur. Plusieurs projets, bloqués, depuis des années, ont été lancés. Moh, un commerçant au chef-lieu se dit « satisfait » de voir le projet de la bibliothèque, enfin, démarré. « Le chef-lieu est dépourvu de toute infrastructure de base. Les jeunes sont livrés à eux-mêmes », dira-t-il. Et d’ajouter pour étayer ses dires : « Une fois cette bibliothèque achevée, la masse juvénile, notamment les amateurs de la lecture, en profitera de ce lieu de culture ». « Les jeunes manquent énormément d’infrastructures de loisir et d’épanouissement. Le stade communal a été légué pour la construction d’un lycée. Il n’y a qu’une seule air de jeu, aménagée au chef-lieu communal, il y a plus de deux ans, qui est, actuellement, dans un état peu reluisant. Elle nécessite des travaux de réhabilitation », dira un jeune de Tizi N’Tléta.

A. G.

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