Les habitants d’Ighil N’tala se plaignent cruellement du manque d’éclairage public dans leur quartier. En effet, une grande partie du village est plongé dans le noir. Le quartier Ighil Iharkan est le plus touché par cette carence qui dure depuis plusieurs années. À la tombée de la nuit, le quartier plonge complètement dans l’obscurité et les habitants ne peuvent plus effectuer de déplacements. Ils sont obligés de rester chez eux, ce qui n’est pas évident en ce mois de Ramadhan qui incite à des sorties nocturnes. « Nous souffrons énormément de cette situation qui a trop duré. Le nombre de lampadaires est insuffisant pour éclairer tout le quartier », fulmine Lyes, un habitant du quartier. En ajoutant, « en ce mois sacré je trouve du mal à sortir la nuit à cause du manque de lumière. Ceci représente un véritable danger pour les habitants du quartier qui risquent, à tout moment, de tomber nez à nez avec une meute de chiens errants, lesquels pullulent en ce moment ». Selon les habitants, les notables du village d’Ighil N’tala ont saisi, à maintes reprises, les autorités locales pour doter le quartier de l’éclairage public. Sachant que l’hiver dernier, l’APC n’avait fait qu’installer une douzaine de lampadaires, quantité jugée insuffisante relativement à la superficie et au nombre d’habitants. De ce fait, les habitants interpellent les autorités locales afin de trouver une solution urgente à ce problème devenu très préoccupant et réclament la réfection de l’éclairage public existant.
Keddouh Mohand Seghir