La commune de Ouadhias, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, vient de bénéficier d’une enveloppe financière de 130 millions de centimes, destinée aux démunis de la localité. C’est ce que nous avons appris du premier magistrat de la municipalité. Il nous précisera que la cagnotte a été allouée par la direction de l’action sociale (DAS) de Tizi-Ouzou. Il ajoutera néanmoins, que celle-ci s’avère insuffisante et que les 823 citoyens démunis enregistrés ne pourront pas tous en bénéficier : « Effectivement, nous venons de recevoir un montant financier de 130 millions de centimes. Cependant, cette somme est insuffisante par rapport au nombre des nécessiteux ». Par ailleurs, et lors de la séance d’avant-hier, consacrée à l’adoption du budget supplémentaire (BS) de l’APC, il a été décidé de dégager une somme supplémentaire de 157 millions de centimes sur le budget communal : « nous avons recensé pas moins de 823 nécessiteux et nous n’allons pas leur offrir des couffins de la honte. L’ensemble de nos élus de l’assemblée était d’accord pour débloquer une somme de 157 millions pour mieux garnir ces couffins alimentaires. Chacun de ces derniers ne coûtera pas moins de 2 660 DA », nous a affirmé M. le maire. Il nous fera également savoir que depuis le début de ce mois sacré un restaurant Rahma a été ouvert par le Croissant rouge local. Selon une source proche du CRA, plus de 100 repas sont servis quotidiennement à table et d’autres sont livrés à domicile. « C’est devenu une tradition. Je profite de l’occasion pour remercier tous les mécènes qui portent main forte à nos actions », nous déclarera le maire, ajoutant : « l’APC contribuera à la réussite de toute action de cette institution au niveau local ». Par ailleurs, dans le même ordre d’idée, l’association de la mosquée « Enour » de son coté a prévu l’attribution de plus de 500 couffins alimentaires aux nécessiteux de la municipalité. Nous apprenons également qu’une autre somme va être accordée par l’APW de Tizi-Ouzou. Cet argent sera réparti entre toutes les communes de la wilaya, dans les jours à venir.
A. G.
