L’éclairage public à Saharidj est l’illustration de cette négligence qui a des retombées négatives sur les citoyens.
En effet, le chef-lieu communal ainsi que les villages périphériques tels que le vieux Saharidj, Aggach, Ath Oualvane, Illiten, vivent dans le noir dès la tombée de la nuit. Il n’y a que quelques lampes de particuliers qui apparaissent comme des lucioles parsemés çà et là alors qu’en toute logique l’entretien de l’éclairage public et le changement des lampes grillées bénéficient d’une priorité notamment en ce mois de Ramadhan qui coïncide avec la saison estivale durant laquelle les citoyens reprennent avec les sorties nocturnes. Dans la commune de Saharidj, les citoyens désireux de sortir pendant la nuit, sont contraints soit de se munir d’une torche électrique, soit se déplacer à l’aveuglette comme au bon vieux temps et courir le risque de se retrouver nez à nez avec une meute de chiens errants ou une horde de sangliers qui s’aventurent jusqu’à l’intérieur des cités à la recherche de poubelles. Les rues et ruelles, jonchées de nids de poule, constituent, elles aussi, un handicap pour les personnes qui aimes les sorties nocturnes. L’éclairage public, parmi les moyens inclus dans le dispositif de la lutte anti- terroriste et de la délinquance, améliorant le cadre de vie des citoyens, un moyen ornemental pour les villes et villages, qui a englouti des enveloppes assez conséquentes, fait superbement défaut à Saharidj. Cela au moment où Sonelgaz est sur le point de mener à terme son opération baptisée « plan d’urgence » pour le renforcement de la distribution de l’énergie électrique. Rien que dans la daïra de M’Chedallah, pas moins de 16 nouveaux transformateurs, repartis à travers ses 06 communes, sont déjà livrés et opérationnels. Reste à souhaiter que les responsables locaux réagissent pour mettre fin à la dégradation des ouvrages de l’éclairage public nécessitant l’entretien.
Oulaid Soualah