L’établissement public de soins de proximité de Seddouk coiffe sept polycliniques et une vingtaine de salles de soins. Après des améliorations considérables de ces structures sanitaires en moyens matériels et humains, ainsi qu’en l’entretien des édifices, le directeur Zoulim Rachid en l’occurrence, s’est penché sur la création d’une école paramédicale, qui sera construite sur un petit espace situé dans l’enceinte du siège de l’EPSP de Seddouk. Une annexe qui dépendra directement de l’école paramédicale d’Aokas. « L’annexe paramédicale nous l’avons créée en réalité l’année passée, en concluant un contrat avec le CFPA de Seddouk qui a mis à notre disposition une salle de cours. Mais, se sont les médecins de l’EPSP qui enseignent toujours. Comme nous avons un petit espace à l’intérieur du siège de l’EPSP, j’ai pensé alors à son utilisation pour la création d’une école paramédicale, d’une cafétéria et d’un parc pour matériel roulant. Ces infrastructures, dont les travaux de réalisation viennent d’être lancés, seront normalement opérationnelles à partir de septembre prochain. Cette école qui formera, annuellement, 30 adjoints techniques de la santé dans les différents services, est judicieuse à plus d’un titre pour la pérennisation du personnel recruté car, dorénavant, nous recruterons des stagiaires en fonction des besoins de chaque commune. En ce moment, on nous envoie des ATS venus d’ailleurs, mais une fois recrutés et titularisés, ils déposeront leurs demandes de mutation pour se rapprocher de chez eux. C’est à cette situation de transhumance des ATS recrutés dans nos structures, que nous voudrions mettre un terme », fera savoir notre interlocuteur.
L. Beddar