Aït Aïssa Mimoun, une commune qui relève de la daïra d’Ath Ouaguenoun, sise à une dizaine de kilomètres à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, n’en finit pas de vivre une crise aigue d’eau potable. La pénurie touche pratiquement tous les villages de la localité qui vivent un vrai calvaire, notamment en ce mois de Ramadhan, en pleine saison des chaleurs. « Voir de l’eau couler des robinets est devenu un rêve. Ce liquide si précieux s’est transformé en un produit de luxe pour nous ! », nous dira, avec colère, un habitant du village Ighil Bouchène. Et ce problème ne date pas de cet été. Cela fait déjà plusieurs années qu’il est récurent. « Les années passent et se ressemblent. Notre souffrance perdure. Nous ne savons pas si un jour les responsables d’ADE finiront par tenir leurs promesses et mettre un terme à notre calvaire », nous dira un autre villageois. Les citoyens interrogés sont unanimes quant à la vétusté avancée de la conduite AEP. Ils s’exaspèrent de vivre à quelques encablures du barrage de Taksabet et de ne pouvoir bénéficier de son eau. Ils renouvellent leur appel aux services concernés, à leur tête le premier responsable d’ADE, pour qu’ils daignent enfin considérer leur amère situation.
Adaoun. H.