La vie nocturne reprend ses droits

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Depuis quelques années déjà les habitants de la wilaya de Bouira, réinvestissent les rues de la ville, après la rupture du jeûne.

Des couples et des familles se baladent, tranquillement, dans les boulevards de la ville où ils prennent des cornets de glace et des boissons fraîches. Cette année encore, et plus que jamais auparavant, les autorités locales de Bouira ont mis les bouchées doubles avec le renforcement des brigades de police mobilisées pour assurer un Ramadhan sans danger. Ils ont fermé l’accès aux véhicules du boulevard longeant le quartier Draâ El Bordj réservé désormais, après 21h, aux piétons.  Une sécurisation accrue, afin d’accueillir les nombreuses familles qui viennent non seulement du chef-lieu de wilaya, mais aussi des villes et villages alentours pour profiter de l’ambiance qui règne dans ces lieux. Par ailleurs, et si avec l’afflue de veilleurs dans les rues, l’activité commerciale bat son plein, il y a un élément qui vient, tout comme l’année dernière, assombrir le tableau de ces soirées ramadhanesques. En effet, les commerçants, qui profitent de la privatisation de ce boulevard pour les piétons en investissant les trottoirs, transformés en terrasses géantes, ne prennent aucun compte de l’état des lieux après leur service. Résultat, des trottoirs salis par les déchets qui s’accumulent dans les caniveaux se transformant en égouts dégageant des odeurs nauséabondes où prolifèrent aussi des moustiques en cette période des grandes chaleurs. C’est un manque d’attention et de civisme de la part des commerçants qui profitent bien de l’occasion, mais qui ne contribuent nullement à la sauvegarde de la propreté de la ville, d’autant plus que les services de l’APC n’assurent, également, pas le nettoyage à l’eau de ces trottoirs qui se révèlent sous la lumière du jour sous leur pire apparence.      

J. B. 

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