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Le commerce informel refait surface

Si le mois sacré du Ramadhan est synonyme de nouveaux rites, d’aventures culinaires et de veillées ramadhanèsque dans une ambiance conviviale, il n’en demeure pas moins que cette période est propice au retour des pratiques commerciales illégales menaçant, en premier lieu la santé des consommateurs. A Aokas, Tichy et Souk El Tenine, où l’ambiance du mois du jeûne se conjugue avec la saison estivale, la question de la santé des consommateurs est remise au goût du jour par la prolifération, de jour comme de nuit, de la vente illégale de produits alimentaires. Le commerce des zalabias, des gâteaux orientaux, des sucreries, des merguez et brochettes cuites sur le barbecue et autres activités sont pratiquées sur les trottoirs, loin des moindres normes d’hygiène. Les autorités locales qui misent, pourtant, sur le bon séjour des touristes et une meilleure ambiance ramadhanèsque pour les citoyens restent, cependant, passives. Une virée dans les ruelles et les coins de ces villes, la journée tout comme la nuit, confirme ce constat désolant auquel les responsables sont appelées à remédier. Après le f’tour, l’ambiance commencent et les trottoirs et moindres coins de ces stations balnéaires sont squattés par les jeunes, profitant de ce mois pour faire de bonnes affaires en transformant les lieux squattés en magasins de fortune, de vente de glaces et sucreries. Cette situation laisse craindre des intoxications par la vente des produits avariés en ces jours de grande chaleur.

Salim Nasri

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