Aït Hamid en tournée en France

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Plus précisément en France où il compte honorer pas moins de quatre rendez-vous en janvier prochain à Paris et dans la région parisienne.Il est venu de Bouira. Il s’est affirmé à Tizi Ouzou et son aura a désormais franchi les frontières de la Kabylie. La jeunesse kabyle l’a bien adopté et porté si haut que le voilà aujourd’hui, prêt à conquérir l’outre-mer. Lui, c’est bien entendu Aït Hamid. Il est jeune, beau garçon et sait bien manopoliser les regards sur lui, se faire aimer. Il fait une musique somme toute banale, il se sert comme tout les autres chanteurs de sa génération de la boîte à rythme mais il a mieux réussi à émerger. Il a du talent mais aussi une particularité propre à lui, qui le distingue : Il se prend pour un pro et il le prouve bien. Sur scène, il use de musique et de charme et ça fait craquer forcément. Dans le langage, du shoro-biz il serait un “latino lover”. Mais cela, c’est un plus pour lui qui veut épater d’abord par son talent de chanteur. Son genre : c’est aller vite, du rythme et encore du rythme avec des mots d’amour que tout le monde comprend. Il aime bouger et faire bouger les choses. Il a horreur de l’indolence. Et c’est tant mieux, c’est ce qu’attend justement de lui son public. Il n’a pas fait la, “Star ac” mais sa réussite n’a rien à envier à celle de ceux qui en sont sortis vainqueurs. En plus, lui, il a lancé sa carrière lui-même. Seul, “avec l’amour de mon public”, tient-il, à chaque fois à rendre hommage à cette jeunesse qui l’a hissé. De la hauteur, Aït Hamid veut toujours en prendre sans jamais décoller les pieds du sol. Pour ne pas oublier et toujours rester soi-même. C’est à Bastos (son jardin), qu’il a décidé de boucler le tournage de son VCD qui sortira fin décembre prochain; Il donne rendez-vous aux résidantes de cette cité universitaire pour l’autre vendredi. Auparavant, Aït Hamid a prévu de faire la tournée dans plusieurs villes à partir de ce jeudi. Il démarrera de Sétif et Kherrata avant d’atterrir à Béjaïa où il prévoit de tourner des plans du côté de Tichy, Yemma Gouraya, Aokas puis Tikjda où il a retenu les sites de Asseouel et du barrage au pied de la montagne, ou encore à Tizi Ouzou sur la côte d’Azeffoun. Aït Hamid s’est imposé une fin d’année chargée mais il en a conscience. Il a confiance en son souffle. Pour lui, c’est tout normalement qu’il a décidé aussi d’entamer l’enregistrement de son nouvel album qu’il prévoit pour mars prochain juste à son retour de tournage. Il a déjà même tout prévu. Même la voix qui partagera ses nouveaux duos : celle de Sara, une douce sonorité découverte… à Bastos. En simultané, sortiront en France ses deux dernières œuvres “Mazal lehdjam” et “Thaqchichth” le rendez-vous est pris pour le 10 décembre. A partir du 10 janvier, c’est lui qui débarquera pour enchanter le tout Paris. Il sera à l’affiche de quatre salles dont celle de Montreuil. Il a retenu quatre dates : les 10, 12, 15 et 28 du mois de janvier 2006. Le 8 mars prochain, il ne ratera pour rien au monde la Fête des femmes à la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Il a beaucoup de respect pour la gent féminine ! Au fond de lui, il est conscient que son public est essentiellement féminin. Et il ne s’en plaint pas….

Djaffar C.

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