Les couffins de la discorde

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Dans une déclaration rendue publique, avant-hier, 05 élus de l’APC de Saharidj dénoncent leur marginalisation par le maire. 

Ils l’accusent de les tenir à l’écart de la gestion des affaires de la commune, notamment dans l’établissement de la liste des citoyens nécessiteux devant bénéficier des couffins du Ramadhan. Trois d’entre, précisent-ils, sont pourtant des présidents de commissions. M. Idir Moussa, élu sur la liste du MPA, préside la commission d’hygiène et de la santé M. Zemmour Farid, du RND, préside celle du tourisme et de l’artisanat et Haddache Mohamed chapeaute la commission sociale. Quant aux deux autres élus, également de la liste du RND, MM. Chachoua Mohand Ameziane et Hammimeche Saïd, ils sont membres de l’assemblée.Dans leur déclaration, placardée sur les murs de toutes les places publiques, ces élus informent les citoyens de Saharidj qu’ils ne sont associés ni de près ni de loin à la gestion de l’APC. Ils se démarquent des agissements du maire, qu’ils tiennent pour responsable d’une gestion non transparente des affaires de la commune. Ils démentent donc catégoriquement toute implication dans la confection de la liste des bénéficiaires de l’aide du Ramadhan, qu’on tente de leur attribuer.L’APC de Saharidj est composée de 13 membres, dont le maire, élu sur la liste du RPR. Ce dernier, pour rappel, ainsi que son adjoint du mandat écoulé et 25 autres personnes, concernées par la gestion de l’APC, font objet d’une instruction judiciaire, depuis le 25 juin dernier.Nous apprenons, d’une source proche de ce dossier, traité au tribunal de Aïn Bessam, que le dossier a été confié la semaine dernière, à la chambre d’accusation du même tribunal. Pas moins d’une dizaine de personnes, dont le maire, seraient mises sous contrôle judiciaire. Un dossier qui tient en haleine l’opinion publique locale qui suit de très près son évolution.

Oulaid Soualah  

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