Dès le premier jour du mois de Ramadhan, les marchands de fruits et légumes auxquels se sont joints ceux des herbes aromatiques, ont investi les rues principales de la ville. Ces derniers étalent, en effet, leurs marchandises sur les trottoirs et sur la chaussée, gênant ainsi et les piétons et la circulation automobile. Les services publics ont vite réagi, en dépêchant sur les lieux, les services de la sécurité urbaine. Ces marchants, semble-t-il, ne veulent pas quitter les lieux même avec la force. Dès que la police s’est éloignée, les vendeurs ont revenu pour squatter, de nouveau, les trottoirs et la chaussée. Il est à rappeler que des espaces ont été aménagés et leur ont été affectés au niveau de l’ancien Souk El Fellah et cela à titre gracieux pendant une année, mais ils les ont refusés. En attendant une éventuelle solution à ce phénomènes qui enlaidi la ville, les vendeurs informels continuent à jouer au chat et à la souris avec les policiers.
B.M.