Le torchon brûle, ces derniers jours, entre les membres du comité du village d’Aït El Kaïd et le maire.
Ce malentendu vient après la fermeture, la semaine dernière, du siège de la mairie d’Agouni Gueghrane. À travers une déclaration dont nous disposons une copie, le maire de cette localité sort de son mutisme et dénonce : « Les agissements de certains membres du comité du village d’Ait El Kaïd, ne sont motivés que par des arrières pensées politiciennes », lit-on dans le document. M. Beddek expliquera, en outre, « Il est de mon devoir de veiller à la préservation du patrimoine historique, culturel et des symboles de la révolution nationale comme le stipule le code communal (art 94) ». Dans la même missive, l’édile communal indiquera que « Le 5 juillet dernier coïncidant avec le 51e anniversaire de l’Indépendance, nous nous sommes déplacés au village d’Ait Slimane. Nous avons déposé une gerbe de fleurs au monument des Chouhada à la mémoire de nos valeureux et glorieux martyrs. Au grand étonnement de tout le monde, nous avons constatés que le monument a été démolis pour subir les travaux de réhabilitation. C’est de la que j’ai mis en demeure le président du comité du village qui a entamé les travaux à l’insu de l’ONM et de moi-même ». Et de poursuivre « J’ai toujours défendu les valeurs révolutionnaires. J’ai œuvré pour que les fêtes nationales soient dignement célébrées. Mais, malheureusement, les agitateurs qui sont derrière la fermeture du siège de la mairie, pour une durée d’une demi journée, n’ont jamais participé ni de prêt ni de loin à la célébration de ces fêtes ». Par ailleurs, M. Beddek dira que « nos attentions n’étaient, ni de porter atteinte au comité du village ni aux courageux villageois d’Ait El Kaïd. Au contraire, elles étaient de veiller à l’application de la loi ». Concernant le stade, le P/APC écrit qu’il n’a jamais mis en demeure le comité. « J’ai fait plusieurs démarches auprès de la DJS pour sa prise en charge ». Une chose, désormais faite, selon les déclarations du maire.
A. G.

