L’aménagement urbain fait défaut à Tizi Bouchène

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L’aménagement urbain fait défaut au niveau de certains quartiers la ville d’Azazga, 30 kms à l’Est de Tizi-Ouzou. Pourtant, elle c’est l’une des plus grandes villes de Kabylie et des plus animées.  Au quartier Tizi Bouchène, les habitants souffrent le martyr à cause de la situation désastreuse dans laquelle se trouve leur cité. La situation perdure depuis des années. Les trottoirs sont complètement défoncés et les routes sont parsemées par les nids-de-poule. Entamés plusieurs fois, les travaux d’aménagements et de viabilisation sont à chaque fois suspendus et parfois abandonnées. Cela qui agace fortement les habitants de Tizi Bouchène qui ne savent plus à quelle porte frapper pour se faire entendre. Des fuites au niveau des égouts et du réseau d’assainissement provoquent des odeurs nauséabondes en certains endroits. Les riverains craignent, en cette période de grandes chaleurs, pour leur santé et celle de leurs familles. Ils redoutent fortement les maladies infectieuses. Des nuages poussiéreux rendent également la vie infernale aux habitants et aux commerçants. Durant l’hiver, c’est la boue qui leur rend la vie difficile. Pour le moment, et devant l’inaction des pouvoirs publics, le recours à la solidarité et aux actions de volontariat a été la seule la solution, notamment pour les résidents du quartier 224 logements. Les jeunes de ce quartier populaire se plaignent de mauvaises conditions de vie dans leur cité et du manque de commodités, car, disent-ils, hormis le nouveau stade d’Azazga, qui est, faut-il le dire un véritable chef-d’œuvre, aucun projet en faveur des jeunes n’est venu donner ne serait-ce de l’espoir à cette catégorie de la société.            

Zahir Fellas

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