La SUC et la SLEP, deux services techniques relevant du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, ne sont pas dotés de bureaux. Ces deux services ont été recasés, pour la première fois, durant 02 ans, dans un entresol exigu, au niveau de l’ancienne ville de M’Chedallah. En 2010, ils étaient délogés d’une partie du rez-de-chaussée de l’actuel siège de la daïra qu’ils ont dû céder au service de la biométrie. Mais ils ne quittèrent cet entresol qu’en 2011 après une grève générale du personnel qui refusaient de continuer à travailler dans des conditions infernales. Depuis 2011, ils étaient recasés, provisoirement, dans deux appartements aux 42 logements CNEP/APC. Les nombreuses familles qui occupent le même bloc sont souvent dérangés par les va et vient des centaines de citoyens et autres fonctionnaires étatiques qui sollicitent, quotidiennement, les services de ces deux organismes. Cet état de fait a été même dénoncé dans ces mêmes colonnes. L’APC réagira enfin. Elle a dégagé une assiette de terrain pour la construction de deux locaux au niveau de la nouvelle ville, à proximité du siège de la BMPC en bordure du boulevard central. Les services de l’ALEM auxquels a été octroyé le lot de terrain mitoyen sont tombés sur plusieurs réseaux souterrains tel que celui du gaz de ville, celui de l’assainissement et de l’AEP, lors de la réalisation des fouilles. Ce qui amena le maître de l’œuvre à procéder au déplacement du projet pour s’accaparer une bonne moitié de l’assiette réservée à la SUC et la SLEP. Le projet est bloqué depuis 2011. Rien n’est encore fait pour débloquer la situation et permettre à ces deux services de prennent en charge le suivi de tout ce qui s’aménage ou se construit au niveau des 06 communes de la daïra de M’Chedallah. Notons, pour conclure, que la SUC de la daïra de M’Chedallah partage avec celle de Bechloul un seul véhicule de service que ces deux subdivisions utilisent en alternative pour le suivi des avancements des travaux sur un terrain contenant pas moins de 09 communes qui composent les deux daïras et qui comptabilisent, chacune, une dizaine de chantiers.
Oulaid Soualah
