Rencontrés en marge d’une soirée qu’ils ont animée au niveau de la salle des fêtes Thiliwa, à quelques encablures du chef- lieu de la commune d’Aït Yahia, les deux humoristes, Mourad Douad et Mouloud Amoura, ont bien voulu nous accorder ces deux entretiens. Les deux compères inséparables sont
revenus, entre autres, sur le feuilleton humoristique Hrirouche 2.
Mouloud Amoura : «La série est un regard sur la société»
La Dépêche de Kabylie : Nous constatons que la salle est archi comble, que ressentez-vous ?
Mouloud Amoura : Nous sommes très satisfaits d’avoir égayé les familles, venues en grand nombre. Cela nous encourage à continuer.
Que pensez-vous de la grille des programmes du Ramadhan, diffusés sur TV4 ?
Je pense qu’il y a une nette amélioration. Le programme est riche est varié mais le dernier mot revient aux téléspectateurs.
Si nous parlions un peu du feuilleton humoristique Hrirouche 02, quels sont les thèmes abordés ?
Hrirouche 02 est avant tout un regard sur la vie quotidienne. Nous y avons abordé des sujets liés à la société et à l’éducation. Nous essayons de faire passer des messages. Dans l’épisode ‘’La terre de mon grand père’’, il est question de préserver la terre et de la cultiver.
Vous jouez le rôle de M’hend, pouvez-vous nous décrypter sa personnalité ?
M’hend est un père de famille. Il est calme et essaye d’apporter des solutions à son ami Hrirouche à chaque fois que celui-ci le sollicite.
Comment voyez-vous l’avenir du cinéma kabyle ?
A vrai dire, je suis très optimiste. Nous avons des potentialités, des réalisateurs et des comédiens de talent. Il suffit juste d’avoir des moyens. Il faut également travailler, beaucoup travailler pour faire connaître notre cinéma au delà des frontières. Je tiens d’ailleurs à remercier la boite de production Mebarki qui a mis tous les moyens pour que nous réussissions ce travaille. Je remercie également le réalisateur, M.Haddadi.
Avez-vous des projets en perspective ?
Effectivement, je suis en train de préparer un feuilleton dramatique que je n’ai pas encore intitulé. Je suis en train de peaufiner le scénario.
Un dernier mot…
Tout d’abord, je remercie votre quotidien pour son travail et sa volonté d’accompagner tous les acteurs du domaine de la culture. Je passe un bonjour pour les jeunes de mon village Timizar Loghbar, en leur demandant de ne pas laisser tomber leurs rêves.
Propos recueillis par Slimane Ben Addi