La commune d’Aït R’zine demeure confrontée à l’obstacle de la rareté des assiettes foncières.
En effet, cela n’est pas sans conséquences négatives sur le développement dans cette région, qui peine à prendre son essor. N’étant pas « gâtée » par la nature, son relief géographique accidenté gène énormément l’urbanisation. Ainsi, les programmes de réalisation, notamment de logements sociaux peinent à trouver des poches foncières. Pour illustrer cet accroc qui est l’indisponibilité des assiettes de terrain, le chef-lieu communal, Guendouz, a bénéficié d’un projet de réalisation de 10 unités seulement de type social, lequel est en phase de consultation. « Ce nombre demeure en deçà des demandes des ménages avoisinant les 1200 au niveau de toute la commune! » déplore le maire, M. Youcef Dahmani, qui affirmera que la commune n’a bénéficié au jour d’aujourd’hui, que de 20 logements sociaux. Ces derniers, achevés en 2011 ne sont pas encore habités à cause de l’absence du réseau d’assainissement et d’AEP. Dans le même sillage, notre vis-à-vis nous parle d’un projet « gâché » qui concerne 20 logements sociaux érigés au village de Bouchekfa depuis 1998 et qui ne sont pas encore finalisés. « Nous espérons les démolir pour récupérer l’assiette. Car ils sont délabrés et à l’état de carcasses », souligne l’édile communal qui déplore, dans la foulée, le sort dévolu aux 32 logements évolutifs qui « sont squattés malgré l’inexistence de l’électricité et de l’eau ». Par ailleurs, le logement rural connaît un engouement particulier de la part des habitants de la municipalité. Lequel vient en appoint pour désamorcer, un tant soi peu, la crise du logement dans laquelle se débat la localité. Ainsi, ce sont quelque 250 logements ruraux, qui sont réalisés dans le cadre du FONAL. La disponibilité du foncier du domaine privé a fait booster cette formule d’habitat qui connaît un grand succès.
Syphax. Y

